Cette rencontre, la septième pour Silvio Berlusconi avec un président russe, intervient en pleine tempête WikiLeaks, qui a publié plusieurs documents manifestant l'inquiétude grandissante des États-Unis quant à la relation entre Moscou et Rome.
Le 3 décembre, M. Berlusconi a d'ailleurs témoigné de la solidité de cette relation en affirmant que l'Italie avait contribué à assurer la désignation de la Russie pour l'organisation du Mondial-2018 de football. C'est la relation personnelle d'amitié entre M. Berlusconi et M. Poutine, qui est notamment au coeur des inquiétudes américaines.
Le 3 décembre, l'énergie et la coopération économique devaient figurer en tête de l'ordre du jour, et notamment South Stream, selon le Kremlin.
Les deux parties devaient également discuter de la proposition de la Russie sur un bouclier antimissile pour l'Europe, une idée défendue par M. Berlusconi, mais regardée avec un certain scepticisme du côté de Washington et de l'OTAN.
AFP/VNA/CVN