"Nous croyons que les parties concernées vont prendre cette proposition au sérieux et réagir positivement", a déclaré le porte-parole du ministère, Hong Lei, lors d'un point de presse régulier.
"Dans les circonstances actuelles, il est impératif de ramener cette question sur la voie du dialogue et de la consultation au plus vite", a-t-il ajouté.
Dimanche, la Chine avait proposé à ses partenaires des négociations à Six sur le programme nucléaire de la République populaire démocratique de la Corée (RPDC), de se réunir en urgence à Pékin début décembre afin d'abaisser les tensions, très vives dans la péninsule coréenne.
La Chine avait ainsi tenté de prendre la main et de contribuer à la résolution de la crise coréenne. Mais les États-Unis et la Corée du Sud ont rejeté cette initiative, tandis que le Japon exprimait des réserves.
Une réunion d'urgence des Six sur la RPDC constituerait en l'état actuel des choses une "opération de relations publiques" pour Pyongyang, a affirmé la Maison-Blanche.
"En ce qui concerne les tensions dans la péninsule, la Chine reste en étroite communication avec toutes les parties concernées et de diverses manières", a ajouté le porte-parole chinois interrogé par la presse sur la présence de deux émissaires nord-coréens le 30 novembre à Pékin.
Kim Yong-il, chef du département international du Parti des travailleurs au pouvoir à Pyongyang, est arrivé dans la capitale chinoise, selon l'agence japonaise Kyodo.
De son côté, Choe Thae-bok, président de l'Assemblée suprême populaire (parlement), est lui aussi en visite à Pékin.
Le Japon a envoyé pour sa part le 30 novembre en Chine son expert sur la RPDC pour des entretiens avec son homologue chinois Wu Dawei, a-t-on appris de source officielle.
Akitaka Saiki, chef du bureau des affaires asiatiques et océaniennes au ministère des Affaires étrangères, est arrivé à Pékin pour une visite de deux jours, a rapporté de son côté l'agence de presse Jiji.
AFP/VNA/CVN