Le chef du gouvernement irakien a indiqué, à l'issue d'une rencontre avec le président Nicolas Sarkozy, avoir parlé de collaboration dans les domaines des "transports, énergie, eau, économie, sécurité et coopération militaire".
"Tous les domaines sont ouverts aux sociétés françaises" qui sont "les bienvenues pour travailler en Irak quand elles le souhaitent", a-t-il affirmé. M. Maliki est toutefois resté discret sur les dossiers en discussion. "Les accords seront signés plus tard", a-t-il déclaré.
Le vice-président irakien, Adel Abdel Mehdi, avait affirmé le 15 avril dernier que le groupe pétrolier français Total avait "une très bonne chance" d'obtenir "un bon contrat en Irak".
M. Sarkozy, premier chef d'État français à s'être rendu en Irak, le 10 février, a "promis de revenir à Bagdad", a assuré M. Maliki à sa sortie du palais de l'Élysée.
L'intensification des relations entre Paris et Bagdad s'est notamment traduite en mars par l'achat de 24 hélicoptères militaires par l'Irak, premier contrat d'armement entre les 2 pays depuis 1990.
M. Maliki a également vanté les "relations privilégiées" de l'Irak avec la France. "La volonté de l'Irak est de s'ouvrir à tous les membres de la communauté internationale, et notre visite en France en est l'illustration", a-t-il déclaré.
Il a également renouvelé le souhait de Bagdad de voir lever les sanctions internationales contre l'Irak. "L'Irak n'est plus une menace pour la paix internationale. Nous voudrions que la communauté internationale nous soutienne pour mettre fin aux sanctions qui nous pénalisent", a-t-il déclaré.
Selon lui, le président Sarkozy a également "dit qu'il était disposé à aider l'Irak à se débarrasser des sanctions et des résolutions" de l'ONU contre son pays.
AFP/VNA/CVN