"L'agriculture africaine est victime depuis des décennies des énormes subventions versées par des pays développés à leur agriculture", a déclaré M. Zuma au Cap, la capitale parlementaire sud-africaine (Sud-Ouest), où se tient jusqu'aujourd'hui le WEF.
"Nous comprenons que toutes les économies se tournent sur elles-mêmes en périodes économiques difficiles. Mais on peut éviter de laisser d'autres marchés en dehors" du circuit économique, a-t-il ajouté.
L'Afrique doit "se positionner pour répondre à la crise", a encore exhorté le président de la première puissance économique du continent. "L'Afrique peut compter sur sa population, jeune et en augmentation", ses ressources naturelles et un possible retour de sa diaspora qui a découvert avec la crise que "l'herbe n'est pas nécessairement plus verte de l'autre côté", a-t-il estimé.
Le WEF réunit jusqu'à vendredi quelque 800 personnes, dont des banquiers, des chefs d'entreprise, des représentants de pays et institutions d'Europe, des États-Unis, de Chine et du Moyen-Orient.
Plusieurs dirigeants africains avaient aussi fait le déplacement mercredi, dont M. Zuma et les présidents zambien Rupiah Banda et rwandais Paul Kagame.
"Le but de ce sommet est d'amener les leaders africains et internationaux à discuter ensemble des conséquences de la crise en Afrique", a déclaré la directrice du 19e WEF, Katherine Tweedie.
AFP/VNA/CVN