M. Medvedev, arrivé en compagnie de son épouse Svetlana, devait rencontrer dans l'après-midi le président de la Confédération, Hans-Rudolf Merz, également chargé des Finances, ont indiqué les autorités helvétiques.
Au programme des discussions prévues dans un manoir près de la capitale, figurent la crise, la réforme du G20, dont la Suisse voudrait faire partie, ainsi que "l'intensification des relations bilatérales", selon Berne.
Le chef de l'État russe a déjà indiqué qu'il espérait à cette occasion obtenir le soutien de Berne pour son projet de refonte de la sécurité européenne. Dans un entretien accordé à plusieurs quotidiens suisses ce week-end, M. Medvedev s'est expliqué : "Nous suggérons de créer un lieu de rencontre universel où puissent se discuter et se trancher les problèmes de sécurité européens. Mais ce lieu de rencontre doit être ouvert à tous".
L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) qui occupe actuellement cette fonction "ne permet pas de régler toutes les questions" sécuritaires, a-t-il ajouté. "Il me semble que la Suisse a de bonnes raisons de soutenir cette initiative" parce qu'elle "n'est liée par aucune discipline de bloc", a-t-il fait valoir.
En outre, les 2 chefs d'État devraient évoquer le mandat de médiation de la Suisse entre la Russie et la Géorgie. Enfin, ils parleront de l'adhésion de la Russie à l'Organisation mondiale du commerce (OMC), qui piétine depuis 1993 et auquel la Suisse a réaffirmé son soutien. La Russie vient de compliquer encore le processus, selon l'OMC, en réclamant une adhésion à 3, avec le Kazakhstan et le Bélarus.
AFP/VNA/CVN