"Ma venue ici, c'est pour dire aux entreprises françaises : +c'est le moment, venez investir+", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse commune avec le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki.
M. Sarkozy a annoncé qu'une large délégation d'entreprises françaises, conduite par le Premier ministre français François Fillon et le chef de la diplomatie Bernard Kouchner, viendrait en Irak "d'ici l'été".
Le président français a par ailleurs annoncé la construction prochaine d'une nouvelle ambassade de France à Bagdad et de 2 consulats, l'un à Erbil (Kurdistan), l'autre dans la ville portuaire de Bassorah (Sud), véritable poumon économique du pays, "afin d'aider ces entreprises qui viendront investir".
Parmi les domaines envisagés, le président français a cité la défense, le secteur pétrolier avec Total et l'eau. "Nous sommes à l'écoute des demandes que nous feront les Irakiens", a-t-il dit.
Qualifiée d'"historique" tant par M. Sarkozy que par son homologue irakien Jalal Talabani, cette visite est également la première d'un président européen depuis l'invasion conduite par les États-Unis.
"Je suis venu avec Bernard Kouchner pour dire au peuple irakien la solidarité de la France", a affirmé le président français à la presse en présence de M. Talabani.
"C'est maintenant qu'il faut aider l'Irak, c'est maintenant qu'il faut s'engager", a-t-il ajouté, soulignant que sa venue à Bagdad était "la concrétisation de l'engagement de la France à vos côtés".
"La France croit à l'unité de l'Irak. Le monde a besoin d'un Irak uni, démocratique, souverain et fort. Notre appui sera constant et sans ingérence", a-t-il assuré. "La France souhaite votre réinsertion dans la région et dans le monde".
M. Sarkozy s'est aussi engagé à une collaboration "sans limites" de la France à la reconstruction de l'Irak.
AFP/VNA/CVN