Lors de la deuxième étape de sa tournée dans des monarchies du Golfe, M. Sarkozy s'est entretenu et a déjeuné avec le roi de Bahreïn, Hamad Ben Issa Al-Khalifa.
Leurs délégations ont signé un accord de coopération militaire portant sur le statut juridique des militaires français et bahreïnis dans chacun des 2 pays, une déclaration conjointe dans le domaine de l'énergie nucléaire civile et un protocole d'accord sur la formation en France de médecins du royaume, selon l'entourage du président.
M. Sarkozy devait clôturer sa tournée à Koweït par un entretien avec l'émir Sabah al-Ahmed Al-Sabah, avant une conférence de presse suivie d'un dîner.
Au Koweït, devaient être également signées une déclaration commune sur la diversification de l'économie et l'environnement, une autre sur les relations bilatérales. Comme il l'a déjà fait à Oman, des contrats dans le domaine de la santé devaient également être ratifiés.
Pour le président Sarkozy, accompagné par les ministres des Affaires étrangères Bernard Kouchner, de la Défense, Hervé Morin, et de la secrétaire d'État au Commerce extérieur Anne-Marie Idrac, ces accords doivent être le prélude à une coopération renforcée entre la France et ces 3 pays (le Koweït possède les 4e réserves pétrolières du monde). Or, selon l'Élysée, la France n'est que le 10e fournisseur d'Oman, le 11e pour Bahreïn et le Koweït.
"Ce sont 3 pays de tradition britannique et d'influence américaine marquée et la France ne s'y est pas investie ni politiquement ni commercialement, depuis longtemps", a regretté le président Sarkozy. Selon lui, "il est d'autant plus dommage de ne pas investir puissamment dans ces 3 États qu'ils ont de gros besoins".
Le président Sarkozy, qui s'était impliqué en janvier dans la résolution du conflit à Gaza, entend également parler à Bahreïn et au Koweït des relations entre Israéliens et Palestiniens.
"La France est très favorable" à la proposition de Bahreïn de "créer une organisation régionale pour la paix au Moyen-Orient", a-t-il déclaré dans une interview aux quotidiens bahreïnis Gulf daily News et Akhbar Al-Khalij, publiés hier.
AFP/VNA/CVN