>>L'Europe poursuit son déconfinement, l'Inde toujours en proie à un virulent variant
>>Le variant B.1.617 contribue à l'explosion du COVID en Inde
Des personnels de santé au Honduras aident une femme en chaise roulante à monter dans une ambulance à Tegucigalpa le 10 mai. |
Du Pfizer pour les ados américains
et bientôt européens
L'autorisation du vaccin contre le COVID-19 de Pfizer/BioNTech a été étendue aux adolescents âgés de 12 à 15 ans aux États-Unis, a annoncé lundi l'Agence américaine des médicaments.
En Europe, une mesure similaire pourrait intervenir rapidement, selon la directrice exécutive de l'EMA Emer Cooke : "Pour le moment, nous nous sommes fixé comme objectif une approbation en juin. Nous sommes en train de voir si nous pouvons accélérer à la fin mai", a-t-elle déclaré à plusieurs journaux européens.
Le variant indien classé "préoccupant"
Le variant du virus du COVID-19 découvert en Inde, le B.1.617, a été classé comme "préoccupant", a annoncé lundi 10 mai l'Organisation mondiale de la santé (OMS), notamment parce qu'il est plus contagieux et que des éléments permettent de penser qu'il présente un degré de résistance aux vaccins.
Cinq cas du variant indien du coronavirus ont été recensés à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo (RDC).
Variants : pas nécessaire de modifier le vaccin Pfizer/BioNTech
Le laboratoire allemand BioNTech a estimé lundi 10 mai que son vaccin contre le COVID-19 développé avec l'Américan Pfizer n'avait pas besoin à ce stade de modifications pour être utilisé contre les variants, et a annoncé une extension de ses capacités de production en Asie.
Le Royaume-Uni lève des restrictions
Les autorités sanitaires britanniques ont décidé lundi 10 mai d'abaisser d'un cran le niveau d'alerte relatif à la pandémie de COVID-19, avant l'annonce par Boris Johnson d'une nouvelle levée des restrictions avec la réouverture des pubs en salles, des musées et des cinémas.
Le maire de Londres Sadiq Khan a lancé lundi 10 mai une vaste campagne destinée à ramener des touristes dans la capitale au moment où le Royaume-Uni sort du confinement.
Washington s'y prépare
Les restrictions imposées pour lutter contre la propagation du coronavirus seront largement levées à Washington le 21 mai et totalement éliminées le 11 juin en réponse à la baisse du nombre de cas et de décès, a annoncé lundi 10 mai la maire de la capitale fédérale américaine.
De son côté le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, a dévoilé lundi 10 mai les premières mesures d'un plan de 100 milliards de dollars qu'il souhaite mettre en place pour relancer son État post-pandémie.
Ouverture des terrasses en France le 19 mai
Les cafés, bars et restaurants pourront rouvrir leurs terrasses le 19 mai partout en France, pour des tablées de six convives, puis leurs salles le 9 juin, en se limitant à la moitié de leur capacité, ont annoncé lundi les services du Premier ministre Jean Castex.
"Nous sommes enfin en train de sortir durablement de cette crise sanitaire", a-t-il déclaré.
Le pass sanitaire européen opérationnel en juin
Le pass sanitaire européen, qui fait toujours l'objet de négociations politiques au sein de l'UE, a commencé lundi 10 mai une phase de tests qui doit lui permettre d'être opérationnel techniquement en juin, avant la saison estivale, a annoncé la Commission européenne.
Cette phase pilote, qui s'échelonne sur deux semaines, concerne au total 18 pays de l'UE plus l'Islande.
Vaccination gratuite dans le métro new-yorkais
Le gouverneur de l'État de New York Andrew Cuomo a annoncé le lancement mercredi d'un programme pilote de vaccination gratuite dans le métro new-yorkais, avec le vaccin en une dose Johnson & Johnson.
Près de 3,3 millions de morts
La pandémie du nouveau coronavirus a fait au moins 3.294.812 morts dans le monde depuis fin décembre 2019, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles, lundi 10 mai à 10h00 GMT.
Après les États-Unis (581.755 décès), les pays les plus touchés sont le Brésil (422.340 morts), l'Inde (246.116 morts), le Mexique (218.985 morts) et le Royaume-Uni (127.605 morts).
Ces chiffres, qui reposent sur les bilans quotidiens des autorités nationales de santé, sont globalement sous-évalués.
AFP/VNA/CVN