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Le Premier ministre palestinien Rami Hamdallah (centre) lors d'une réunion de son gouvernement. |
"Nous ne retournerons pas dans la bande de Gaza tant que le pouvoir n'aura pas été totalement remis au gouvernement palestinien", a déclaré M. Hamdallah dans la ville cisjordanienne de Naplouse, au cours d'un rassemblement de Palestiniens destiné à célébrer l'anniversaire de la Journée de la Terre.
Il a souligné que tous les dossiers sécuritaires, financiers, administratifs et judiciaires devaient passer sous le contrôle plein et entier de l'Autorité palestinienne. M. Hamdallah a également affirmé au cours de cette rencontre que son gouvernement était "prêt à assumer ses fonctions", ajoutant qu'il s'agissait de "la seule manière de parvenir à une réconciliation nationale et de sauver la situation à Gaza".
Le 13 mars, le convoi de M. Hamdallah a été attaqué par des militants non identifiés, qui ont fait sauter une bombe au bord de la route sur son passage alors qu'il était en visite dans la bande de Gaza. Plusieurs véhicules du convoi ont été endommagés, et sept de ses gardes du corps ont été blessés. Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a accusé le Hamas d'être derrière cette attaque. Le Hamas, qui contrôle les forces de sécurité dans la bande de Gaza depuis 2007, a rejeté ces accusations.
À cette occasion, M. Hamdallah a condamné le meurtre de 15 Palestiniens par Israël dans la bande de Gaza au cours des rassemblements, des marches et des manifestations organisés près de la frontière entre l'Est de la bande de Gaza et Israël. Ces événements ont débuté vendredi 29 mars, et dureront jusqu'au 15 mai.
"Il est inacceptable de voir le monde rester silencieux face aux tueries incessantes perpétrées par Israël", a souligné M. Hamdallah pendant le rassemblement. "Tout ce dont nous avons besoin, c'est d'un consensus international qui mette fin aux pratiques et aux mesures israéliennes", a-t-il ajouté.