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Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lors d'une conférence de presse, le 2 avril à Jérusalem. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
L'accord de réinstallation visait à annuler un programme gouvernemental d'expulsions concernant des milliers de demandeurs d'asile érythréens et soudanais, afin d'en réinstaller la moitié dans les pays occidentaux, tout en permettant à l'autre moitié de demeurer en Israël.
L'annonce de cet accord passé avec le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) a immédiatement suscité de violentes critiques de la part des activistes ultra-nationalistes, qui ont exigé l'expulsion de tous les demandeurs d'asile, et de plusieurs ministres du gouvernement, qui ont déclaré ne pas avoir été consultés à l'avance sur cet accord.
Environ sept heures après que M. Netanyahou a fait l'éloge de cet accord dans une conférence de presse télévisée, il a finalement annoncé qu'il serait en fait "suspendu".
Sur sa page Facebook officielle, M. Netanyahou a déclaré que lui et le ministre de l'Intérieur Arieh Deri rencontreraient mardi 3 avril des "représentants du sud de Tel Aviv", la région où sont installés la plupart des demandeurs d'asile.