M. Longuet est accompagné du chef d'état-major des armées françaises, l'amiral Edouard Guillaud.
Son programme n'a pas été communiqué pour des raisons de sécurité.
Le ministre a visité le 17 avril l'hôpital militaire français, situé sur l'aéroport militaire de la capitale, ainsi que le bataillon Hélicoptère qui y est stationné, selon l'armée française à Kaboul.
Il a ensuite rendu visite aux troupes françaises déployées sur le terrain, dans le district de Surobi, à l'est de Kaboul, et dans la province de Kapisa, au nord-est de la capitale. Il devait passer la nuit auprès des soldats.
Le 18 avril, M. Longuet devait s'entretenir avec des responsables afghans, dont le président Hamid Karzaï, ainsi que les ministres des Affaires étrangères, Zalmai Rassoul et de la Défense, le général Abdul Rahim Wardak.
Une rencontre avec des responsables de l'OTAN en Afghanistan est également prévue.
Deux soldats afghans ont été tués et sept blessés le 18 avril dans l'attaque du ministère de la Défense à Kaboul, a indiqué son porte-parole, un assaut ciblant selon les talibans le ministre français de la Défense Gérard Longuet, qui ne se trouvait cependant pas dans l'immeuble.
Mais, les autorités françaises ont estimé qu'il n'y avait "aucun élément" permettant de dire que l'attaque le 18 avril contre le ministère afghan de la Défense à Kaboul visait M. Longuet en visite dans cette ville, comme l'ont affirmé les talibans.
"Une personne portant l'uniforme de l'armée afghane a ouvert le feu sur ses camarades et tué deux soldats", a déclaré le porte-parole du ministère, Mohammad Zahir Azimi, ajoutant que sept autres militaires avaient été blessés. Des responsables de la sécurité avaient affirmé auparavant que plusieurs assaillants participaient à l'attaque. L'un d'entre eux a été abattu et portait une ceinture d'explosifs, selon M. Azimi.
Quelque 4.000 soldats français sont actuellement déployés sur le sol afghan, dans le cadre de la force internationale de l'OTAN (ISAF).
L'ISAF soutient depuis fin 2001 le gouvernement afghan dans sa lutte contre l'insurrection que mènent les talibans depuis qu'ils ont été chassés du pouvoir. Celle-ci s'est intensifiée et a gagné du terrain ces dernières années, malgré le renfort de plusieurs dizaines de milliers de soldats étrangers.
Des militaires et gendarmes français forment et conseillent également l'armée nationale (ANA) et la police afghanes (ANP). L'ISAF doit entamer le 1er juillet le transfert progressif de la responsabilité de la sécurité aux forces afghanes, processus prévu pour être terminé sur l'ensemble du territoire afghan d'ici fin 2014.
Surobi et Kapisa ne font pas partie des sept premières zones concernées cet été.
La France est le quatrième pays contributeur de l'ISAF en nombre de soldats, derrière les États-Unis (deux-tiers des effectifs), le Royaume Uni et l'Allemagne.
Cinquante-cinq soldats français sont morts en Afghanistan depuis le début du déploiement de l'ISAF.
AFP/VNA/CVN