>> Des mobilisations partout en France pour sauver emplois et industrie
>> La Banque de France rehausse son seuil de cotation pour la première fois en 40 ans
>> La Banque de France révise en baisse sa prévision de croissance 2025
Le ministre de l'Économie Eric Lombard, le 23 décembre 2024 à Paris. Photo : AFP/VNA/CVN |
"Urgence écologique, urgence sociale, développement de nos entreprises... Les défis qui sont innombrables, commandent de traiter notre mal endémique, le déficit, et sa conséquence sur la dette", a estimé M. Lombard au cours d'une cérémonie de passation de pouvoirs au ministère de l'Économie et des Finances.
"Plus nous sommes endettés, plus la dette coûte, plus elle étouffe le pays. Nous devons réduire le déficit sans tuer la croissance. C'est cet équilibre que nous devons rechercher et c'est le sens du projet de budget pour 2025 que nous allons poursuivre", a dit l'ex-directeur général de la Caisse des dépôts (CDC).
Un peu plus tôt lundi 23 décembre, le Premier ministre François Bayrou a plaidé pour un retour de l'objectif de déficit public "autour" de 5% ou "un peu plus" en 2025, là où son prédécesseur Michel Barnier avait mis la barre à 5%.
Également chargé de la Souveraineté industrielle et numérique, Eric Lombard sera épaulé de deux ministres et trois ministres délégués, dont Amélie de Montchalin au ministère du Budget, qui sera chargée de bâtir un budget.
"Trop de nos concitoyens ont des revenus insuffisants pour vivre dignement et il nous faut ici travailler à une meilleure répartition des revenus, augmenter dans les mêmes mouvements, la quantité de travail et aussi la justice sociale", a également affirmé le nouveau ministre de l'Économie lundi 23 décembre.
"Le moteur de notre économie, ce sont les entreprises. Il faut protéger, il faut développer nos entreprises", a également martelé M. Lombard à l'heure où l'augmentation de la taxation des groupes a suscité des inquiétudes au sein du monde patronal avec le précédent gouvernement.
AFP/VNA/CVN