Le métier de traiteur en vogue au Vietnam

À l’occasion des fêtes familiales, des mariages ou des commémorations, au lieu de cuisiner, les Vietnamiens confient cette tâche aux traiteurs. Il s’agit d’une solution efficace permettant aux hôtes d’économiser du temps et de l’énergie. Ainsi, ce métier est en vogue au Vietnam.

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Le métier de traiteur est occupé mais apporte une source de revenu stable à plusieurs familles.

Selon les femmes de ménage, la commande des plats pour les banquets est très commode. Les familles ne doivent plus faire les courses, cuisiner ou faire la vaisselle. Tout est préparé soigneusement par des professionnels. Ce service est très utile pour chaque famille lors des grandes occasions.

Les traiteurs sont essentiellement des femmes. Elles ne manquent pas de commandes, surtout pendant la saison du mariage ou en fin d’année quand les associations et entreprises organisent des banquets de bilan.

Pour les événements modestes (moins de 10 plateaux de plats), la clientèle ne doit informer les traiteurs que quelques jours avant. Mais pour les grandes cérémonies ou les mariages où le nombre d’invités peut atteindre la centaine, il faut passer commande plusieurs mois à l’avance.

Thanh Vy est traiteuse depuis 20 ans. Elle explique qu’en fonction des besoins du client, les traiteurs donneront des conseils sur le menu pour l’événement. Après avoir produit leur devis, les traiteurs vont acheter des ingrédients frais puis cuisiner chez eux, avant de livrer au domicile du client. Les plats seront toujours frais et délicieux. Un plateau peut se composer de poulet, de crevettes, de salade ou de soupe.

Chaque plateau, selon la demande du client, dispose de 10 à 15 plats dont le prix oscille entre 1 et 1,8 millions de dôngs. Pour un plateau végétarien, le prix varie entre 700.000 et 800.000 dôngs.

Modernisation du métier

Chaque plateau, selon la demande du client, dispose de 10 à 15 plats dont le prix oscille entre 1 et 1,8 millions de dôngs.

Une journée typique de travail commence depuis très tôt et se termine une fois que tous les plateaux de plats sont remplis. Quotidiennement, les traiteurs cuisinent pour 2 à 3 banquets. Lors de la saison des mariages, ils peuvent préparer une dizaine de banquets par jour. Afin d’assurer la qualité et le nombre de commandes, les traiteurs travaillent en groupe de plusieurs personnes, chaque groupe se spécialisant dans une activité.

Par exemple un groupe s’occupe exclusivement de la cuisine, un autre de la vaisselle ou des courses. Le groupe chargé de la livraison apporte des outils de cuisine (cuisinière à gaz, casserole, poêle…) à l’adresse de l’hôte. Une fois le repas terminé, les traiteurs se déplacent rapidement à une autre adresse. Lors des jours de pointe, des travailleurs supplémentaires sont embauchés pour assurer ce travail énorme. Bien qu’il s’agit un métier pénible et fatiguant, il garantit une source de revenu stable. Le salaire d’un chef de cuisine varie entre 20 et 25 millions de dôngs le mois. Les commis de cuisine bénéficient de 5 à 7 millions de dôngs.

À Hanoï, il existe plusieurs services de restauration. On peut citer les noms de Hoà Dung, Vy Thoa, Bùi Gia, Hang Quang, etc. Depuis des années, ce service se développe rapidement et promet une organisation professionnelle, des menus modulables et un prix raisonnable… De ce fait, de nombreux choix sont possibles pour satisfaire les demandes de plus en plus exigeantes des clients.

Thu Hà Ngô/CVN

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