M. Lee a déclaré avoir trouvé un consensus avec M. Aso, selon lequel ils ne "toléreront en aucun cas une Corée du Nord armée du nucléaire", et qu'il est nécessaire de faire savoir à Pyongyang qu'"il ne peut rien obtenir de ses tests nucléaires et tirs de missiles".
Les 2 parties se sont accordées sur la nécessité de renforcer la coopération entre le Japon, la Corée du Sud, les États-Unis et la Chine sur ce dossier.
M. Lee est arrivé à Tokyo le 28 juin, entamant sa 4e visite au Japon depuis son investiture à la présidence, ce qui s'inscrit dans le cadre de la "navette diplomatique" entre ces 2 pays de l'Asie orientale.
La visite du président Lee intervient sur fond des demandes répétées de punition de la communauté internationale contre la RPDC, après que celle-ci eut conduit son deuxième test nucléaire souterrain en mai dernier.
En ce qui concerne l'application de la nouvelle résolution de l'ONU sur la RPDC, les 2 dirigeants ont convenu d'échanger leurs informations et de davantage coopérer en matière d'inspection des navires suspects de la RPDC, a précisé M. Aso.
En outre, M. Lee et M. Aso ont abordé l'idée de tenir les pourparlers à Cinq, sans Pyongyang, avec l'objectif de "faire avancer les pourparlers à Six".
XINHUA/VNA/CVN