La décision de la RPDC de se retirer des négociations à Six "suscite du regret et de la déception " et "devrait être reconsidérée ", a déclaré M. Borodavkin, qui est également chef de la délégation russe aux négociations à Six, à une conférence de presse après sa rencontre avec Wi Sung-lac, principal envoyé sud-coréen sur le nucléaire.
"Nous utilisons tous les moyens diplomatiques pour convaincre la RPDC de réintégrer le processus des négociations à Six", a expliqué M. Borodavkin cité par l'agence de presse Itar-Tass. La Russie n'est pas contre l'organisation d'une session de consultation à Cinq, sans la participation de la RPDC, mais rien n'a encore vraiment été décidé pour le moment, a expliqué l'envoyé.
"Nous ne rejetons aucun format de conversation sur le dossier du nucléaire dans la péninsule coréenne", a-t-il indiqué, avant d'ajouter que les 5 pays devraient concentrer leurs efforts pour convaincre la RPDC à retourner à la table des négociations. Le président américain Barack Obama a reconduit le 24 juin pour un an une série de sanctions économiques visant Pyongyang, alors que les tensions avec l'État sur son programme nucléaire et ses tirs de missiles ne faiblissent pas.
Dans un communiqué, le président a déclaré qu'il avait pris ces mesures "parce que l'existence et le risque de prolifération de matériaux fissiles utilisables à des fins d'armement sur la péninsule coréenne continuent à constituer une menace (...) pour la sécurité et la politique étrangère des État-Unis".
M. Obama ont discuté avec le Premier ministre australien, Kevin Rudd, de la question nucléaire de la RPDC, notamment de la façon dont "les États-Unis et l'Australie peuvent travailler ensemble pour assurer l'application complète de la résolution 1874 du Conseil de sécurité de l'ONU", a indiqué la Maison Blanche dans un communiqué.
Pékin et Tokyo sont d'accord pour refuser de voir la RPDC détenir l'arme atomique et comptent poursuivre leurs efforts pour trouver une solution dans le cadre des négociations de désarmement à Six pays, a affirmé le 24 juin un haut responsable japonais.
Il y a un "accord complet" entre Japonais et Chinois sur le fait "que nous ne pouvons pas permettre à la Corée du Nord de posséder des armes atomiques", a déclaré le vice-ministre japonais des Affaires étrangères Mitoji Yabunaka, cité par l'agence de presse japonaise Kyodo alors qu'il se trouvait à Pékin pour des discussions avec son homologue chinois Wang Guangya.
AFP-XINHUA/VNA/CVN