La CE a jugé que l'opération n'entraverait pas de manière significative la concurrence dans l'Union européenne (UE). L'examen de l'opération a montré que "les chevauchements entre les activités de Chrysler et de Fiat étaient limités", a-t-il indiqué dans un communiqué.
"La concentration ne modifierait donc pas de manière sensible la structure concurrentielle des marchés de la construction et de la fourniture de voitures particulières" dans l'UE, a-t-elle estimé.
La CE a également examiné "les effets verticaux" (en amont et en aval de la production de voitures elle-même) susceptibles "de découler de l'opération en raison de la présence de Fiat sur un certain nombre de marchés tels que les dispositifs d'éclairage pour véhicules et les systèmes de transmission qu'achètent les constructeurs de voitures particulières".
"Il est ressorti de l'examen de la CE que l'opération ne poserait pas de problèmes de concurrence" là non plus, n'empêchant pas l'accès des concurrents à ces éléments nécessaires à la fabrication de leurs véhicules, selon le communiqué.
Chrysler et Fiat ont finalisé en juin un accord permettant le rachat des actifs du premier par le second, sortant ainsi le nouveau Chrysler d'un processus de règlement judiciaire.
AFP/VNA/CVN