Données bancaires : l'Union européenne négocie avec les États-Unis malgré les critiques

Les pays de l'Union européenne (UE) ont donné le 27 juillet leur feu vert à des négociations avec Washington sur un accord permettant aux États-Unis de continuer à accéder aux informations du réseau inter-bancaire Swift dans le cadre de la lutte anti-terroriste, mais l'initiative suscite des critiques.

La décision a été prise par les ministres européens des Affaires étrangères réunis à Bruxelles. Ils ont donné mandat à la présidence suédoise de l'UE et à la Commission européenne (CE) de négocier un accord avec les États-Unis, mais plusieurs d'entre eux ont exprimé des réserves. "Il ne s'agit en aucune façon de donner un chèque en blanc aux États-Unis, comme certaines critiques veulent le faire croire", a affirmé le 27 juillet le commissaire aux Liberté et à la Justice, Jacques Barrot.

Les dirigeants des Verts au Parlement européen ont en effet accusé la CE de vouloir contourner les eurodéputés dans la négociation de cet accord qui "menace les droits fondamentaux des citoyens". Le mandat de négociation donné à la présidence suédoise de l'UE et à la CE vise à la conclusion d'un "accord temporaire de la durée de quelques mois", a expliqué Jacques Barrot.

L'organisme Swift, basé près de Bruxelles, traite les flux financiers de près de 8.000 banques dans le monde. Or, il vient de décider de compartimenter à l'avenir le traitement de ces données. Il prépare pour octobre le transfert de ses banques de données (hors États-Unis) aux Pays-Bas. Un autre centre se trouve en Suisse, pays non membre de l'UE. Le serveur des États-Unis ne contiendra plus que les données américaines.

AFP/VNA/CVN

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