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Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres. |
Photo : Xinhua/VNA/CVN |
Le dirigeant chypriote grec Nikos Christodoulides, le dirigeant chypriote turc Ersin Tatar, ainsi que des représentants de la Grèce, de la Turquie et du Royaume-Uni, les trois puissances garantes de Chypre, ont participé à cette réunion convoquée à la demande de M. Guterres.
Les deux parties ont convenu d'une série de nouvelles mesures visant à instaurer la confiance, favorisant ainsi une "nouvelle atmosphère" dans les discussions, a estimé M. Guterres.
Ces mesures comprennent l'ouverture de quatre points de passage, le déminage, la création d'un comité technique sur la jeunesse, des initiatives sur l'environnement et le changement climatique, y compris les impacts sur les zones minières, l'énergie solaire dans la zone tampon et la restauration des cimetières.
Le chef de l'ONU a également confirmé que les parties se sont mises d'accord sur l'organisation d'une nouvelle réunion fin juillet et sur la nomination d'un nouvel envoyé spécial des Nations unies pour Chypre.
Selon les médias, M. Christodoulides a exprimé sa "satisfaction" quant au résultat, tandis que M. Tatar s'est également déclaré "satisfait" des pourparlers.
Chypre est divisée depuis 1974, date à laquelle une intervention militaire turque a suivi un coup d'État perpétré par des officiers de l'armée grecque.
Les pourparlers de paix sont au point mort depuis l'échec d'une conférence similaire en Suisse en juillet 2017. Depuis lors, la Turquie et les Chypriotes turcs ont durci leur position, plaidant pour une partition permanente et la reconnaissance internationale d'un État sécessionniste créé par la Turquie en 1983.
Xinhua/VNA/CVN