Le gouvernement philippin se tiendra à l'écart de la défense juridique de l'ancien président Rodrigo Duterte

Le gouvernement philippin a déclaré le 15 mars qu'il n'interviendrait pas dans la défense juridique organisée par les partisans de l'ancien président Rodrigo Duterte, accusé de crimes contre l'humanité par la Cour pénale internationale (CPI).

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L'ancien président philippin Rodrigo Duterte apparaît sur un écran de la salle d'audience, lors de sa première comparution devant la Cour pénale internationale, le 14 mars à La Haye, aux Pays-Bas. 
Photo : AFP/VNA/CVN

La CPI a fixé l'audience de confirmation des charges au 23 septembre afin de permettre à Rodrigo Duterte et à toutes les parties concernées de se préparer adéquatement à la phase préliminaire du procès, et de reconnaître son droit à être jugé dans un délai raisonnable.

"C'est le moment où il préparera véritablement sa défense. S'il a des témoins, il pourra peut-être les citer à comparaître, faire des déclarations ou des affidavits", a déclaré Claire Castro, attachée de presse du Palais et sous-secrétaire d'État à la communication présidentielle.

Elle a réitéré que le gouvernement philippin avait apporté à Rodrigo Duterte l'assistance nécessaire, notamment des soins médicaux et un "kit de soins", depuis son arrestation à l'aéroport international Ninoy Aquino de Pasay City, le 11 mars au matin, jusqu'à son transfert à La Haye, aux Pays-Bas.

Elle a déclaré que le gouvernement ne prendrait pas en charge les frais de voyage des témoins de l'entourage de Rodrigo Duterte.

Castro a souligné que l'entourage de Rodrigo Duterte était capable d'envoyer sa propre équipe à La Haye, puisque certains de ses alliés, dont l'ancien porte-parole de la présidence Harry Roque et le sénateur Robin Padilla, s'y étaient rendus avec leurs propres fonds.

Elle a ajouté que l'assistance que l'ambassade des Philippines aux Pays-Bas pourrait apporter à Rodrigo Duterte ne serait pas obligatoire. Néanmoins, elle a affirmé que le gouvernement continuerait de suivre Rodrigo l'évolution de la situation afin de tenir le public informé.

Plus tôt, la présidence philippine avait annoncé que la police du pays avait exécuté un mandat d'arrêt émis par la CPI contre Rodrigo Duterte en raison de sa campagne controversée contre la drogue pendant sa présidence, qui a fait des milliers de morts.

VNA/CVN

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