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Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres. |
"Internet et les réseaux sociaux ont dynamisé les discours haineux, leur permettant de se répandre comme une traînée de poudre au-delà des frontières", a déploré le chef de l'ONU dans son message pour la Journée internationale de lutte contre les discours de haine, qui a été marquée pour la première fois depuis qu'une Assemblée générale de l'ONU a adopté une résolution à ce sujet l'année dernière.
"La propagation des discours haineux contre les minorités pendant la pandémie de COVID-19 prouve une fois de plus que de nombreuses sociétés sont très vulnérables à la stigmatisation, à la discrimination et aux conspirations qu'ils favorisent", a-t-il noté.
M. Guterres a souligné que "le discours de haine incite à la violence, sape la diversité et la cohésion sociale et menace les valeurs et principes communs qui nous unissent".
"Il encourage le racisme, la xénophobie et la misogynie ; il déshumanise les individus et les communautés ; et il a un impact sérieux sur nos efforts pour promouvoir la paix et la sécurité, les droits de l'homme et le développement durable", a-t-il dit. "Les mots peuvent être utilisés comme des armes et causer des dommages physiques".
"Un danger pour tous"
Le secrétaire général de l'ONU a averti que le discours de haine est un danger pour tous et que le combattre est un travail qui concerne chacun.
"Cette première Journée internationale de lutte contre les discours de haine est un appel à l'action. Engageons-nous à nouveau à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour prévenir et mettre fin aux discours haineux en promouvant le respect de la diversité et de l'inclusion", a-t-il ajouté.
En juillet 2021, l'Assemblée générale des Nations Unies a souligné les préoccupations mondiales concernant "la propagation et la prolifération exponentielles des discours de haine" dans le monde et a adopté une résolution sur "la promotion du dialogue interreligieux et interculturel et de la tolérance dans la lutte contre les discours de haine".
La résolution reconnaît la nécessité de lutter contre la discrimination, la xénophobie et les discours de haine et appelle tous les acteurs concernés, y compris les États, à accroître leurs efforts pour lutter contre ce phénomène, conformément au droit international des droits de l'homme.
Cette résolution proclame le 18 juin comme la Journée internationale de lutte contre les discours de haine.