>>Un Brexit menacerait la paix en Europe, selon Cameron
>>Obama menace le Royaume-Uni de conséquences commerciales en cas de Brexit
Selon une moyenne des six derniers sondages réalisée le 25 mai par l'institut What UK Think, le camp du "Remain" (rester) est en tête avec 53% des intentions de vote contre 47% pour le vote du "Leave" (partir).
Le 24 mai, le quotidien Daily Telegraph constatait, sur la base d'un sondage de l'institut ORB, que même les électeurs conservateurs et âgés, qui il y a deux mois se disaient majoritairement en faveur d'une sortie de l'UE, avaient viré de bord.
"Le camp du maintien continue de renforcer sa position (...) tandis que celui de la sortie recule pour avoir échoué à dissiper les craintes sur les conséquences financières et économiques d'un Brexit", a commenté dans le journal le stratège politique Lynton Crosby, proche du Premier ministre conservateur David Cameron, qui se bat pour un maintien dans l'UE.
Une référence au déferlement de mises en garde lancées par le Trésor britannique, la Banque d'Angleterre, le Fonds monétaire international et jusqu'au président américain Barack Obama, qui tous prédisent des lendemains économiques difficiles au pays en cas de sortie de l'UE.
"Les sondages nous donnent systématiquement en tête", s'est félicité cette semaine devant la presse James McGrory, porte-parole de la campagne officielle pour le maintien dans l'UE, "Britain Stronger in Europe".
En face, Nigel Farage, le chef du parti europhobe Ukip, rétorque que "la route est encore longue et seul un fou oserait prédire à ce stade l'issue de ce référendum".
Cependant, pour John Curtice, professeur à l'université de Strathclyde en Écosse et spécialiste de l'étude des sondages, "la psychologie de la campagne a changé", donnant des ailes au camp du maintien.
AFP/VNA/CVN