>>"Progrès" de la coalition pour cerner l'EI à Mossoul, selon un responsable américain
>>Une série d'attentats perpétrés par l'EI fait plus de 90 morts dans la capitale irakienne
Des bombardements aériens accompagnaient l'avancée des troupes vers cette ville de la province d'Al-Anbar située à seulement une cinquantaine de kilomètres à l'ouest de Bagdad.
Lundi soir 23 mai, les forces de sécurité ont annoncé avoir déjà repris Karma, une petite ville située dans un secteur rural au nord-est de Fallouja. "Ils ont hissé le drapeau (irakien) sur l'hôtel de ville", a dit le général Abdel Wahab al-Saadi.
L'ONU estime qu'il y a environ 50.000 personnes encore à Fallouja et qu'il est "important que les habitants puissent disposer de couloirs sûrs" pour fuir la ville, a indiqué lundi 23 mai son porte-parole Stéphane Dujarric. "Un des problèmes est que les civils sont en grave danger quand ils cherchent à fuir", a-t-il ajouté.
"La situation est très fluctuante et à mesure que les combats continuent les civils courent de grands risques", a conclu M. Dujarric.
Le signal de l'offensive avait été donné dans la nuit du 22 au 23 mai par le Premier ministre irakien Haider al-Abadi, qui a ensuite visité le centre de commandement.
"Dans les premières heures, les braves combattants ont progressé" dans plusieurs directions afin de reprendre "toutes les zones occupées par l'EI autour de Fallouja", a déclaré M. Abadi à la télévision.
Plus tard dans la journée, l'EI avait affirmé avoir repoussé "une large attaque" des forces irakiennes et détruit de nombreux blindés.
Fallouja est une ville clé pour l'EI puisqu'elle avait été la première conquise par les jihadistes en janvier 2014 au début de leur conquête de larges pans du territoire irakien.
La bataille de Fallouja s'inscrit dans le cadre de la lutte globale contre le groupe jihadiste implanté en Irak et en Syrie.
M. Abadi a précisé que l'opération aurait dû commencer plus tôt mais qu'elle avait été retardée par "les problèmes politiques et certains évènements (...) menaçant la sécurité dans Bagdad".
L'opération sur Fallouja est menée, selon M. Abadi, par des militaires, des membres des forces spéciales et de la police, des milices et des tribus progouvernementales. Ces forces bénéficient du soutien de la coalition internationale antijihadistes dirigée par les États-Unis.
AFP/VNA/CVN
>>Une série d'attentats perpétrés par l'EI fait plus de 90 morts dans la capitale irakienne
Forces irakiennes le 23 mai à l'assaut de la ville de Fallouja. Photo : AFP/VNA/CVN |
Des bombardements aériens accompagnaient l'avancée des troupes vers cette ville de la province d'Al-Anbar située à seulement une cinquantaine de kilomètres à l'ouest de Bagdad.
Lundi soir 23 mai, les forces de sécurité ont annoncé avoir déjà repris Karma, une petite ville située dans un secteur rural au nord-est de Fallouja. "Ils ont hissé le drapeau (irakien) sur l'hôtel de ville", a dit le général Abdel Wahab al-Saadi.
L'ONU estime qu'il y a environ 50.000 personnes encore à Fallouja et qu'il est "important que les habitants puissent disposer de couloirs sûrs" pour fuir la ville, a indiqué lundi 23 mai son porte-parole Stéphane Dujarric. "Un des problèmes est que les civils sont en grave danger quand ils cherchent à fuir", a-t-il ajouté.
"La situation est très fluctuante et à mesure que les combats continuent les civils courent de grands risques", a conclu M. Dujarric.
Le signal de l'offensive avait été donné dans la nuit du 22 au 23 mai par le Premier ministre irakien Haider al-Abadi, qui a ensuite visité le centre de commandement.
"Dans les premières heures, les braves combattants ont progressé" dans plusieurs directions afin de reprendre "toutes les zones occupées par l'EI autour de Fallouja", a déclaré M. Abadi à la télévision.
Plus tard dans la journée, l'EI avait affirmé avoir repoussé "une large attaque" des forces irakiennes et détruit de nombreux blindés.
Fallouja est une ville clé pour l'EI puisqu'elle avait été la première conquise par les jihadistes en janvier 2014 au début de leur conquête de larges pans du territoire irakien.
La bataille de Fallouja s'inscrit dans le cadre de la lutte globale contre le groupe jihadiste implanté en Irak et en Syrie.
M. Abadi a précisé que l'opération aurait dû commencer plus tôt mais qu'elle avait été retardée par "les problèmes politiques et certains évènements (...) menaçant la sécurité dans Bagdad".
L'opération sur Fallouja est menée, selon M. Abadi, par des militaires, des membres des forces spéciales et de la police, des milices et des tribus progouvernementales. Ces forces bénéficient du soutien de la coalition internationale antijihadistes dirigée par les États-Unis.
AFP/VNA/CVN