Mais le Brésil ne fera connaître que le 14 novembre les grandes lignes de sa position avant la conférence de Copenhague où 192 pays chercheront à conclure un accord mondial sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre qui provoquent le réchauffement de la planète.
À l'issue d'une réunion du gouvernement autour du président Luiz Inacio Lula da Silva, l'influente ministre Dilma Roussef a confirmé que le Brésil voulait réduire de 80% le déboisement de l'Amazonie, la plus grande forêt tropicale de la planète qui perd chaque année plus de 12.000 km2.
Cela équivaudra à une baisse de 580 millions de tonnes de CO2 par an, a souligné le ministre des Affaires étrangères Celso Amorim.
Le gouvernement "va définir des mesures dans les domaines de l'énergie, de l'agriculture, de la sidérurgie et de la déforestation", a-t-elle dit. Mais "on annoncera les lignes générales, on ne va pas donner de chiffres", a-t-elle ajouté.
Toutefois, selon le ministre de l'Environnement, Carlos Minc, la réduction de la déforestation de l'Amazonie équivaudra à une baisse d'environ 20% des émissions de dioxyde de carbone du Brésil. Les mesures prises dans les autres domaines devraient représenter une autre réduction de 17%.
AFP/VNA/CVN