L'OIF a lancé un site internet spécialisé sur les questions de "L'Égalité des hommes et des femmes en Francophonie", donnant accès à toutes les ressources documentaires sur le sujet.
Le communiqué déclare qu'engagé dans la réflexion sur les meilleures façons d'atteindre l'égalité des genres dans l'espace francophone, l'OIF développe des actions spécifiques de lutte contre les discriminations fondées sur le genre ainsi que la prise en compte de l'égalité des genres dans toutes ses activités.
Aux États-Unis, une organisation des femmes a invité les Américains à améliorer le statut des femmes au moment où le pays connaît sa pire crise économique depuis les années 1930.
"Alors qu'en tant que nation qui se concentre sur les réalités économiques ici aux États-Unis, nous ne devons pas laisser la famine mondiale, la violence, le trafic et l'absence de soins de santé, l'eau potable et les nécessités de base tomber plus bas sur notre liste de priorités", a indiqué Kim Gandy, présidente de l'Organisation nationale pour les femmes dans une déclaration.
Selon l'organisation, sur le milliard de personnes vivant avec moins d'un dollars américain par jour, près des deux-tiers sont des femmes qui font face aux combats quotidiens, aux défis qui menacent la vie, à la faim et aux maladies à la fois dans des pays pauvres et développés.
D'autre part, au moins une femme sur 3 dans le monde est fouettée, forcée à avoir des rapports sexuels, ou maltraitée dans sa vie, avec des taux atteignant parfois 70% dans certains pays, a ajouté le texte.
Et la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton a publié vendredi une tribune sur le quotidien français Le Figaro, promettant de défendre la cause des droits des femmes dans le monde.
"Les problèmes auxquels nous faisons face aujourd'hui sont trop grands et trop difficiles pour être réglés sans la pleine participation des femmes. Renforcer les droits des femmes est non seulement une obligation morale permanente, c'est aussi une nécessité", écrit Mme Clinton dans son article.
En Irak, les femmes sont les victimes silencieuses de la pauvreté et de l'insécurité en Irak, en dépit de la baisse des violences dans ce pays, a affirmé l'ONG britannique Oxfam dans un rapport publié hier.
"Les femmes sont les victimes oubliées d'Irak", a déclaré Jeremy Hobbs, le directeur international exécutif de l'ONG cité dans le texte, en notant l'"absence frappante sur la scène publique d'une voix" qui parlerait en leur nom.
L'ONG souligne que les femmes sont particulièrement touchées par le manque de services sociaux, car un grand nombre d'entre elles sont devenues chefs de famille après la mort ou l'enlèvement de leur mari ou de leur fils.
XINHUA-AFP/VNA/CVN