La relation USA-Grande-Bretagne reste particulière, selon Barack Obama

Le président américain Barack Obama s'est efforcé le 3 mars d'apaiser les inquiétudes britanniques en affirmant que la relation entre les États-Unis et la Grande-Bretagne restait "particulière", alors qu'il recevait le Premier ministre britannique Gordon Brown.

"Soyez rassurés : la relation n'est pas seulement particulière et vigoureuse, elle ne fera que se renforcer avec le temps", a dit M. Obama lors d'une apparition devant la presse au côté de M. Brown à la Maison Blanche. Il a assuré que cela s'appliquait à la coopé- ration face à la crise économique comme aux questions de sécurité.

Le président américain Barack Obama a refusé mardi de voir dans l'évolution négative des marchés boursiers un désaveu de ses politiques économiques et a défendu ses plans ainsi qu'une action internationale concertée face à une crise économique profonde.

M. Obama est cependant resté très prudent sur une réforme du système financier international, à un mois d'un sommet dont ce devrait être l'un des sujets.

Alors qu'à ses côtés, le Premier ministre britannique Gordon Brown a évoqué la possibilité d'un "new deal" (nouvelle donne, ndlr) financier mondial, M. Obama a parlé de la nécessité d'une "série de principes communs".

M. Obama a refusé de considérer les indices boursiers comme une mesure du succès de ses plans de relance de l'activité économique ou de soutien du système financier et a invoqué une conjugaison de facteurs défavorables.

Juste avant de recevoir M. Brown, il a prévenu que les chiffres de l'activité américaine pour le premier trimestre 2009 ne devraient guère être meilleurs que ceux du dernier trimestre de 2008. "Il n'est pas surprenant que le marché souffre en retour", a-t-il dit.

"Le marché boursier est comme un sondage aléatoire en politique. Vous savez, ça monte et ça descend tous les jours. Et si vous passez tout votre temps à vous en préoccuper, vous finirez probablement par vous tromper sur la stratégie à long terme", a dit M. Obama. Il a assuré avoir "une confiance totale" dans l'effet des mesures qu'il a prises au cours des 6 premières semaines de sa présidence. Il a même estimé que le moment était peut-être bon pour recommencer à investir en Bourse et faire "une bonne affaire" avec une perspective à long terme.

M. Obama a dit avoir discuté avec M. Brown, avant le sommet du G20 du 2 avril à Londres, de "coordination" des politiques de relance et de l'établissement d'une "série de principes communs" pour le système bancaire.

M. Brown, premier dirigeant européen reçu par M. Obama depuis son installation le 20 janvier, a jugé possible dans les prochains mois "un new deal" impliquant tous les pays pour "nettoyer le système bancaire". Il a affirmé la nécessité de "reconstruire le système financier", avec une supervision appropriée des pratiques bancaires, et de réformer les institutions financières internationales.

AFP/VNA/CVN

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