"Nous ne ferons pas confiance au groupe terroriste et ne signerons pas de cessez-le-feu", a affirmé Ratnasiri Wickramanayake au parlement.
La réponse du Premier ministre est la première réaction du gouvernement à la déclaration du ministre indien des Affaires étrangères, Pranab Mukherjee, qui a appelé le gouvernement sri lankais et les Tigres de libération de l'Eelam tamoul (LTTE) à négocier un cessez-le-feu pour la sécurité des civils coincés dans la zone de guerre.
"Nous approchons la fin de notre campagne contre le terrorisme, donc nous n'avons pas besoin d'un cessez-le-feu", a expliqué M. Wickramanayake. Le gouvernement accuse les LTTE de se servir de près de 70.000 civils comme bouclier civil et la communauté internationale a souligné la nécessité de les laisser sortir de la zone de combats.
L'armée sri lankaise a affirmé que l'offensive militaire contre les LTTE se trouve dans sa phase finale, du fait que les rebelles doivent se cantonner à 40 km2 du territoire dans le district de Mullaittivu, situé dans le Nord du pays.
Le leader des LTTE, Velupillai Prabakaran, mènerait les opérations depuis cette zone.
Plus de 70.000 personnes ont été tuées dans le pays depuis que les LTTE ont lancé leur campagne armée au milieu des années 1980.
Sur le plan de sécurité, un employé du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a été tué dans le Nord où l'armée gouvernementale et les rebelles sont engagés dans un combat acharné, a indiqué le 5 mars un responsable du CICR.
Un porte-parole du bureau du CICR au Sri Lanka a confirmé que l'employé a été tué mercredi à 17h00 locales (11h30 GMT) par des éclats d'obus alors qu'il était sur son chemin de retour après s'être occupé d'envoyer certains blessés graves de l'hôpital Maaththalan vers un bateau du CICR dans le district de Mullaitivu.
Le CICR est l'unique agence d'assistance internationale opérant dans le Nord du Sri Lanka pour aider la population souffrant des conflits dans la région.
XINHUA/VNA/CVN