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Soins médicaux donnés par le médecin militaire de la poste des gardes-frontières de Long Hoà, province de Trà Vinh, à un habitant local. |
Photo : Phuc Son/VNA/CVN |
Dans le but de réduire la pauvreté, de créer des emplois et d’augmenter les revenus des habitants, les provinces de Kiên Giang, An Giang et Dông Thap (Sud), frontalières du Cambodge, ont investi dans l’édification de la Nouvelle ruralité et mis l’accent sur le maintien de l’ordre et de la sécurité dans leurs communes frontalières.
Prêts et cours d’apprentissage
Dans les communes frontalières de la province de Dông Thap (Sud), afin d’aider les habitants à sortir de la pauvreté, l’Union provinciale des femmes, en coopération avec le corps des gardes-frontières, a créé 172 caisses de prêts. Des cours d’apprentissage ont été organisés. Dans la commune de Thuong Phuoc 1, district de Hông Ngu, par exemple, 150 femmes en ont bénéficié. À Giông Bang, les caisses de prêts ont aidé des dizaines de familles à se lancer dans l’aquaculture.
Le programme «Riz du cœur» et de soins médicaux sont déployés par les gardes-frontières. Concrètement, chaque mois, les familles en situation difficile et les personnes âgées sans appui reçoivent 15 kg de riz et 200.000 dôngs. De plus, dans la région frontalière de Dông Thap, cinq nouvelles stations d’approvisionnement en eau propre, d’un coût de 6,7 milliards de dôngs, permettent d’alimenter 1.775 familles.
Dans la province de Kiên Giang, le programme «Maisons pour les personnes démunies des régions frontalières et insulaires» a obtenu des résultats encourageants. Depuis 2012, les unités des gardes-frontières ont déployé des dizaines de programmes de réduction de la pauvreté. Concrètement, ils ont aidé les habitants à emprunter des fonds pour des projets d’élevage, à construire 24 km de routes rurales et à créer deux bibliothèques en faveur des Khmers.
Ces actions des autorités locales et des gardes-frontières ont contribué à améliorer le niveau de vie des habitants et à leur faire prendre conscience des notions de souveraineté et de sécurité frontalière.
Surveillance et protection des frontières
Le général de brigade Nguyên Hoàng, commandant en chef adjoint de la 9e Zone militaire, a informé que le niveau de vie des habitants des régions frontalières du Sud-Ouest est inférieur à la moyenne nationale.
De plus, la population clairsemée et les déplacements illégaux de part et d’autre de la frontière ont perturbé les actions militaires dans ces régions. Les tâches principales du Commandement de la 9e Zone militaire sont d’édifier une défense nationale puissante assurée par tout le peuple, ce qui nécessite le renforcement de l’amitié et de la solidarité avec les populations locales.
Des gardes-frontières de Phu My, province de Kiên Giang, rendent visite à des Khmers en situation difficile. |
Afin de défendre la sécurité frontalière, les autorités et les collectivités des régions concernées ont déployé des modèles d’autogestion. Il s’agit par exemple de celui dénommé «Sonnette d’alarme dans les régions frontalières», déployé dans les communes frontalières de la province de Long An, où les habitants signalent tout problème en frappant deux pièces de métal, ou du mouvement «Les gardes-frontières de Kiên Giang édifient ensemble la Nouvelle ruralité»... Ces modèles ont contribué à resserrer les liens entre l’armée et le peuple, à consolider la confiance de celui-ci envers le Parti et l’État, et à résoudre des troubles à l’ordre public.
Selon le Comité de pilotage du Nam Bô occidental, ces derniers temps, les localités et les organes compétents des régions frontalières ont bien appliqué les options du Parti, les politiques de l’État. Afin de renforcer l’édification et la gestion des frontières du Sud-Ouest, le Comité de pilotage du Nam Bô occidental et le commandement de la 9e Zone militaire ont signé un programme de coopération intitulé «Renforcement de la direction et de la mise en œuvre des activités sur les frontières et îles des provinces du Nam Bô occidental pour la période 2015-2020». Ce programme concerne l’échange d’informations avec les autorités cambodgiennes compétentes, l’édification d’un système politique local puissant, l’amélioration des infrastructures, l’installation d’habitants dans les zones frontalières, etc.
Le Comité de pilotage du Sud-Ouest proposera des politiques spécifiques pour le développement des régions frontalières, en coopération avec le Commandement des gardes-frontières.