Gholamreza Aghazadeh, chef de l'Organisation de l'énergie atomique de l'Iran, et Sergei Kiriyenko, chef de la société de l'énergie nucléaire d'État, Rosatom de Russie, étaient présents sur le site lors du lancement de l'opération test de la centrale nucléaire.
M. Kirienko a expliqué que la centrale se trouvait actuellement au stade de "pré-mise en service, qui est une combinaison de procédures complexes" pour en tester les différents systèmes.
Le vice-directeur de l'agence iranienne de l'énergie atomique, Mohammad Saïdi, a expliqué à la télévision qu'il s'agissait de vérifier "particulièrement le circuit primaire (d'énergie), les systèmes de secours et les unités de soutien pour éliminer tout incident pouvant survenir lors du lancement".
M. Kirienko a dit, par exemple, avoir assisté au "chargement d'imitations des barres de combustible dans la zone active" du réacteur.
Un ingénieur iranien, Mohsen Shirazi, a expliqué à la presse que du plomb était chargé "depuis 10 jours dans le réacteur pour voir s'il peut résister au poids du combustible une fois chargé".
La centrale nucléaire de 1.000 mégawatts, qui devait entrer en service en 2007, sera achevée d'ici la fin de cette année, après de nombreux reports.
La centrale de Bushehr, la première centrale nucléaire de l'Iran, débutée au milieu des années 1970 par l'entreprise allemande Siemens, a été abandonnée au début de la Révolution islamique de l'Iran, en 1979. L'Iran et la Russie, après avoir conclu un accord sur la coopération nucléaire en 1992, ont signé un contrat en janvier 1995 pour achever la con-struction de la centrale, qui a été retardée maintes fois.
XINHUA-AFP/VNA/CVN