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La directrice générale du FMI, Christine Lagarde, et le président Juan Manuel Santos, le 10 décembre à Bogota. Photo : AFP/VNA/CVN

"À l'évidence, les chiffres sont solides en ce qui concerne la croissance, le contrôle de l'inflation, la réduction du déficit et de la dette", a affirmé M^me Lagarde à la presse, se félicitant que la Colombie était désormais "un contributeur net" pour le FMI.

"La macro-économie est clairement en bonne santé et très prometteuse", a-t-elle ajouté, assurant que la politique actuelle avait "apporté une stabilité" au pays qui a "toujours été un partenaire fiable pour le FMI".Depuis son accession au pouvoir en 2010 à la tête de ce pays de 46 millions d'habitants, troisième économie latino-américaine au coude à coude avec l'Argentine, le président Santos, un dirigeant libéral, a impulsé une vaste réforme fiscale.Selon les chiffres de la Banque mondiale, le déficit public a été réduit de 3,3% en 2010 à 1,9% en 2011.L'an dernier, la Colombie a connu une croissance de 5,9% selon les autorités, son meilleur résultat depuis 2007. Le gouvernement prévoit cette année une croissance de 4,8%.Durant sa rencontre avec M^me Lagarde, M. Santos a souligné les relations "très bonnes" et "très fluides" entre la Colombie et le FMI, affichant son intention de "les maintenir encore longtemps". "Cette visite a été très différente de celle qu'ont faites les précédents directeurs, car dans la majorité des cas, ils venaient dans des moments difficiles (...) Cette fois, ce fut une visite de courtoisie", a-t-il indiqué.Pour sa seconde tournée en Amérique latine, M^me Lagarde doit se rendre, après la Colombie, au Chili pour y assister le 14 décembre à une réunion des ministres des Finances de la Communauté des États latinos-américains et des Caraïbes (Celac), un organisme régional fondé en 2011.

AFP/VNA/CVN