La dette grecque constitue une question à laquelle les ministres européens des Finances s'intéressent |
La réunion téléphonique, qui n'avait pas été confirmée officiellement par l'Eurogroupe, a duré environ une heure trente, selon cette source. Elle visait à préparer la réunion, physique celle-là, qui aura lieu le 26 novembre à Bruxelles en vue de débloquer enfin une tranche d'aide à la Grèce d'au moins 31,2 milliards d'euros.
Avant de donner leur feu vert, les créanciers publics d'Athènes (zone euro, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international), doivent s'entendre sur les moyens de réduire la dette grecque, afin que le pays puisse à nouveau, à terme, se refinancer sur les marchés. Les ministres des Finances des 17 se sont mis d'accord le 24 novembre pour réduire les taux d'intérêt des prêts bilatéraux déjà consentis à Athènes dans le cadre du premier programme d'aide à la Grèce, sans fixer pour l'instant de nouveaux taux.
Ils ont aussi décidé de rétrocéder à la Grèce au moins une partie des gains réalisés par les banques centrales nationales et la BCE sur les obligations grecques qu'elles détiennent. Enfin, le principe d'un rachat de dette grecque a été "acquis". Ce serait le Fonds de sauvetage de la zone euro (FESF) qui rachèterait de la dette grecque sur le marché secondaire, mais reste à savoir dans quelle proportion, a expliqué à l'AFP la source interrogée. Reste également à savoir si le FMI "sera d'accord avec ce mix de mesures", a-t-elle indiqué, car tel qu'il est prévu à ce stade, il ne permet pas de ramener l'endettement de la Grèce à 120% du PIB en 2020, un objectif auquel l'institution de Washington semble pour l'instant très attachée.
AFP/VNA/CVN