Mme Clinton a cherché à minimiser l'impact de la question du réaménagement des bases américaines au Japon sur les relations bilatérales. Pour elle, l'alliance entre le Japon et les États-Unis est beaucoup plus importante qu'aucune question unique.
Le réaménagement de la base de Futenma de la Marine américaine à Okinawa domine les relations des 2 pays. La semaine dernière, le secrétaire d'État adjoint américain pour les affaires d'Asie de l'Est et du Pacifique, Kurt Campbel, a demandé "une déclaration très claire de la part du gouvernement japonais sur son désir de continuer à travailler étroitement avec nous".
Lors d'une escale en Californie en route vers Hawaï, Mme Clinton a révélé que son entretien avec M. Okada vise à "réaffirmer la centralité de notre alliance depuis 50 ans".
Selon l'accord du statut des forces (SOFA, Status of forces agreement) signé entre le Japon et les États-Unis en 2006, 8.000 soldats américains seront relogés de la préfecture d'Okinawa à Guam, et une base au centre-ville de Futenma sera déplacée vers une région plus rurale, faisant partie d'une réorganisation plus large des troupes américaines au Japon.
Il y a quelque 47.000 militaires américains stationnés au Japon, dont presque la moitié à Okinawa.
Depuis son entrée au pouvoir en 2009, le Parti démocrate du Japon (PDJ) a tenté de relancer les négociations sur le SOFA, créant des relations bilatérales tendues.
Le Premier ministre japonais Yukio Hatoyama s'est engagé à décider avant le mois de mai de régler la question de la base américaine.
Avant de rencontrer M. Okada, Mme Clinton devait prononcer à Hawaï un discours sur l'engagement multilatéral en Asie-Pacifique et procéder à des consultations avec le commandement pacifique de l'armée américaine.
Elle se rendra en Papouasie-Nouvelle-Guinée, Nouvelle-Zélande et en Australie, du 14 au 19 janvier, sa première visite dans cette région depuis son arrivée à son poste.
XINHUA/VNA/CVN