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La Première ministre de Thaïlande, Paetongtarn Shinawatra, le 12 septembre à Bangkok. |
Photo : VNA/CVN |
Dans son discours au parlement, la Première ministre Paetongtarn Shinawatra a déclaré que le gouvernement prévoyait de générer de nouveaux revenus en intégrant l'économie informelle et l'économie souterraine, qui représenteraient plus de 50% du PIB, dans le système fiscal.
Les lois seront également adaptées pour s'aligner sur les conditions actuelles et la faisabilité d'une réforme fiscale sera étudiée, notamment la mise en œuvre d'un système d'impôt négatif sur le revenu, a-t-elle déclaré.
Dans le même temps, le gouvernement vise à créer de nouvelles sources de revenus en attirant de nouveaux secteurs touristiques, notamment des complexes de divertissement.
Les médias locaux ont indiqué que la stratégie de génération de revenus du gouvernement est axée sur la recherche de financements pour soutenir les coûts croissants du bien-être social.
Les dépenses destinées à la protection sociale s'élevaient
Dans son rapport sur la budgétisation sociale, le Conseil national de développement économique et social (NESDC) de Thaïlande a noté que les dépenses publiques consacrées à la protection sociale en 2021 s'élevaient à 1,16 billion de THB (35,24 milliards d'USD), soit 7,15% du PIB.
La majeure partie des recettes de la budgétisation sociale provient des contributions gouvernementales, et il existe un déséquilibre croissant entre les recettes et les dépenses publiques, ce qui nécessite de prioriser les dépenses budgétaires.
En outre, les dépenses de protection sociale du pays, en particulier les prestations en espèces, ont augmenté chaque année, en particulier après l'introduction de la carte de protection sociale de l'État en 2018. Le budget de la protection sociale, qui était de 17 milliards de THB en 2017, a bondi à 132,9 milliards de THB en 2021. Entre 2012 et 2019, les dépenses publiques consacrées à la protection sociale ont augmenté en moyenne de 7,1% par an, avec une tendance à la hausse continue.
Suwit Sappavitthayasiri, directeur adjoint de l'Institut de recherche sur la politique budgétaire (FPRI), a souligné deux moyens par lesquels le gouvernement peut contrôler le déficit budgétaire tout en continuant d'allouer des fonds aux programmes sociaux : augmenter les impôts ou élargir l'assiette fiscale. Cependant, augmenter les impôts en Thaïlande est difficile en raison des contraintes existantes.
Par conséquent, la politique du gouvernement visant à intégrer l'économie informelle et l'économie souterraine, qui représentent 50% de l'économie totale, dans le système fiscal formel est essentielle pour élargir l'assiette fiscale, a-t-il déclaré.
VNA/CVN