La Bourse de Paris baisse faute d'élément moteur

La Bourse de Paris recule lundi 23 septembre affaiblie par de mauvais indicateurs économiques en zone euro et dans l'attente de potentielles annonces de relance économique venant de Chine.

>> Dernière séance de hausse à la Bourse de Paris pour finir la semaine

>> La Bourse de Paris revigorée par la première baisse des taux de la Fed

>> La Bourse de Paris finit dans le rouge après l'euphorie des baisses de taux

La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris.
Photo : AFP/VNA/CVN

L'indice vedette de la Bourse de Paris, le CAC 40, reculait de 0,29%, soit 21,89 points pour s'établir à 7.478,37 points vers 10h10.

Vendredi 20 septembre, l'indice avait terminé en forte baisse de 1,51% et a abandonné une bonne partie des gains accumulés jeudi, au lendemain de l'annonce d'une première baisse des taux de la banque centrale américaine (Fed). Le CAC 40 a ainsi terminé sur un bilan hebdomadaire légèrement positif (+0,47%) seulement.

Les investisseurs digèrent la publication des PMI en zone euro qui indiquent que l'activité économique est retombée dans le rouge en septembre pour la première fois depuis sept mois dans la région, selon l'indice PMI Flash de S&P Global.

L'attention des investisseurs était aussi tournée vers la deuxième puissance économique mondiale alors que la Banque centrale chinoise (PBoC) a surpris lundi 23 septembre en annonçant baisser de 1,95% à 1,85% son taux de mise en pension à 14 jours. Il s'agit du taux auquel elle fournit des liquidités à court terme aux banques commerciales.

De plus, "une réunion imprévue des autorités financières a été annoncée pour (mardi) en Chine", ce qui "alimente les spéculations sur d'éventuelles mesures de soutien au secteur immobilier chinois", souligne Andreas Lipkow, analyste indépendant.

Toutefois, des mesures de relance ne susciteraient de l'enthousiasme sur les marchés qu'à condition d'un "changement stratégique plus profond au sein du gouvernement chinois", explique Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank.

En effet, l'état de santé de l'économie de la Chine inquiète les marchés depuis plusieurs mois en raison du tassement de sa croissance et alors que le pays reste en proie à une crise de l'immobilier, une consommation en berne et d'importantes incertitudes économiques, la reprise post-COVID tant espérée ayant été brève et moins robuste qu'escomptée.

Au chapitre politique nationale, l'annonce d'un nouveau gouvernement en France ne devrait pas avoir d'incidence sur le CAC 40 lundi 23 septembre, estime John Plassard, analyste de Mirabaud.

En revanche, "lorsque la ou les motions de censure seront effectives, nous devrions voir les secteurs défensifs reprendre du galon sur le CAC 40", a-t-il détaillé auprès de l'AFP.

Le luxe à la peine

Les inquiétudes quant à la santé économie chinoise perdurent et pèsent sur les valeurs des secteurs exposés, notamment le luxe.

LVMH baissait de 1,27% à 584,50 euros, Hermès perdait 1,35% à 1.904,00 euros et Kering cédait 2,40% à 219,80 euros.

AFP/VNA/CVN


Rédactrice en chef : Nguyễn Hồng Nga

Adresse : 79, rue Ly Thuong Kiêt, Hanoï, Vietnam

Permis de publication : 25/GP-BTTTT

Tél : (+84) 24 38 25 20 96

E-mail : courrier@vnanet.vn, courrier.cvn@gmail.com

back to top