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Le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian (gauche) et son homologue syrien Faisal Mekdad, à Damas le 2 juillet. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
La tension couve depuis des semaines après qu’Ankara a annoncé son intention d’imposer une zone tampon dans le Nord de la Syrie, à la frontière avec la Turquie, par le biais d’une opération militaire contre les milices kurdes de cette région.
Toute solution devrait conduire au retrait de la Turquie des territoires syriens, à la fin des attaques turques contre la Syrie et à l’arrêt du soutien turc aux groupes rebelles dans ce pays, a affirmé M. Mekdad lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue iranien Hossein Amir-Abdollahian, arrivé en Syrie pour discuter des moyens de désamorcer la tension.
M. Amir-Abdollahian a réitéré la volonté et l’entière disponibilité de l’Iran à jouer un rôle de médiateur pour empêcher une opération militaire dans le Nord de la Syrie et promouvoir les bonnes relations entre les deux pays voisins.
Sa visite en Syrie intervient quelques jours après sa rencontre avec son homologue turc, Mevlüt Cavusoglu, à Ankara.
La Turquie considère depuis longtemps l'influence croissante des Kurdes dans le Nord de la Syrie comme une menace pour sa sécurité et a mené plusieurs opérations militaires contre des groupes kurdes dans cette région, les accusant d'avoir des liens avec des groupes séparatistes kurdes en Turquie.