La Turquie donne son feu vert à la candidature de la Suède et de la Finlande à l'OTAN

La Turquie a changé sa position et accepté de soutenir les demandes d'adhésion de la Suède et de la Finlande à l'OTAN mardi 28 juin lors du sommet de l'Alliance atlantique à Madrid, tandis que les conflits au sein du bloc militaire persistent.

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Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg (2e gauche), le président turc, Recep Tayyip Erdogan (centre), et le président finlandais, Sauli Niinisto (3e gauche) après la signature d'un memorandum à Madrid, le 28 juin.
Photo : AFP/VNA/CVN

Après une longue réunion entre les dirigeants des trois pays et le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, mardi après-midi 28 juin, un mémorandum trilatéral traitant des problèmes de sécurité de la Turquie a été convenu et signé, ouvrant la voie aux demandes d'adhésion des deux États nordiques à l'alliance militaire.

"Je suis heureux d'annoncer que nous avons maintenant un accord qui permet l'adhésion de la Suède et de la Finlande à l'OTAN", a déclaré M. Stoltenberg lors d'une conférence de presse mardi soir, expliquant que ce mémorandum comprend des accords sur les exportations d'armes et une lutte commune contre le terrorisme.

"Cela renforcera l'OTAN, et cela renforcera également la Suède et la Finlande", a-t-il indiqué, ajoutant que le moment était venu pour les 30 Parlements différents de prendre une décision. Selon les règles en vigueur, les 30 membres doivent approuver la candidature d'un pays pour qu'il soit accepté au sein de l'alliance.

Bien que plusieurs pays de l'OTAN aient déjà approuvé la candidature des deux États nordiques à la mi-mai pour rejoindre l'alliance militaire, le processus s'est avéré moins simple, car la Turquie a rapidement soulevé des objections, citant les liens qu'entretiennent les deux pays nordiques et le Parti des travailleurs du Kurdistan et la milice kurde basée en Syrie des Unités de protection du peuple (YPG), que la Turquie a qualifiés de groupes terroristes. Ankara a également exprimé son mécontentement face à l'embargo suédois sur les armes à destination de la Turquie.

Plusieurs séries de pourparlers ont eu lieu ces dernières semaines à Ankara et au siège de l'OTAN à Bruxelles, pour tenter de résoudre les différends entre les deux États nordiques et la Turquie. Malgré le feu vert de la Turquie mardi 28 juin, le chef de l'OTAN a admis que des conflits au sein du bloc militaire subsistaient. "Il y aura encore des conflits au sein de l'alliance de défense, mais nous avons montré la force de notre alliance (...)", a conclu M. Stoltenberg.


Xinhua/VNA/CVN

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