>>Emmanuel Macron à Strasbourg et à Berlin pour relancer son engagement européen
>>Macron présente ses priorités pour la présidence française de l'UE
Le président français Emmnuel Macron (centre), le Premier ministre tchèque Petr Fiala (gauche) et la Première ministre suédoise Magadalena Andersson, lors d'une cérémonie pour la transmission de la présidence du Conseil de l'Union européenne à la République tchèque, le 30 juin à Madrid. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le chef de l'État a précisé que les "derniers efforts" de la présidence française, qui se termine jeudi à minuit, étaient consacrés à "finaliser" l'accord entre la Bulgarie et la Macédoine du Nord pour permettre l'ouverture de négociations d'adhésion de ce dernier pays à l'UE.
"Je suis convaincu que nous avons trouvé une solution de compromis", qui "apporte à tous de la sécurité et de la prévisibilité", a-t-il déclaré au cours d'une conférence de presse.
Selon une source européenne, cette proposition d'accord "répond aux préoccupations exprimées par la Macédoine du Nord et la Bulgarie". "S'il est accepté" par ces pays, cela permettrait une percée sur laquelle l'UE travaille depuis plus de deux ans, a commenté cette source.
"Nous sommes plus proches que nous ne l'avons jamais été" d'un accord : "c'est le moment de dire oui", a estimé sur Twitter le président du Conseil européen Charles Michel, en estimant que la proposition actuellement sur la table répondait "aux préoccupations exprimées".
Le gouvernement bulgare a confirmé mercredi 29 juin, quelques jours après un vote du Parlement, la levée du veto à l'ouverture de négociations d'adhésion de la Macédoine du Nord, sur la base de la proposition de la France, qui fait office de médiateur dans cette affaire.
Depuis 2020, la position bulgare empêchait le lancement de négociations non seulement avec Skopje, mais aussi avec l'Albanie, les deux candidatures étant liées par l'UE.
Au cours d'une courte cérémonie organisée à la fin du sommet de l'OTAN, la ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna a remis un bâton aux couleurs de l'UE à son homologue tchèque Jan Lipavsky, en estimant que l'Europe sortait de la présidence française "plus forte, plus souveraine et, je crois, plus unie".
Après le semestre "utile" de la présidence française, "nous avons encore devant nous beaucoup de travail", a ensuite déclaré Emmanuel Macron devant M. Fiala, qui a salué "l'excellent" bilan des six premiers mois de l'année.
La Première ministre suédoise Magdalena Andersson, dont le pays prendra la présidence tournante le 1er janvier 2023, assistait à la cérémonie.
Vendredi, le gouvernement tchèque recevra les commissaires européens dans un château pour des entretiens, dans ce pays de 10,5 millions d'habitants qui a rejoint l'UE en 2004.
À la suite de Paris, Prague a promis de continuer à mettre au centre de sa présidence l'aide à l'Ukraine, de la crise des réfugiés à la reconstruction du pays en guerre, mais aussi la sécurité énergétique européenne.