La Syrie et les États-Unis insistent sur l'importance de poursuivre le dialogue

Le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid al-Muallem, s'est entretenu le 7 mars à Damas avec 2 envoyés américains, le sous-secrétaire d'État intérimaire pour le Moyen-Orient, Jeffrey Feltman, et le haut responsable au Conseil de la sécurité national, Daniel Shapiro.

Les 2 parties ont discuté des relations bilatérales et de la situation régionale, et ont souligné l'importance de poursuivre le dialogue pour atteindre les objectifs qui servent leurs intérêts communs et parvenir à la sécurité et à la stabilité dans la région, indique une déclaration du ministère syrien des Affaires étrangères.

"La Syrie peut jouer un rôle important et constructif dans la région", a dit M. Feltman, secrétaire d'État adjoint par intérim au Proche-Orient, dans une conférence de presse téléphonique depuis Damas, après l'entretien de 4 heures avec le chef de la diplomatie Walid Mouallem.

Selon lui, les discussions ont été "en adéquation avec le message" de M. Obama et de la secrétaire d'État, Hillary Clinton, qui "ont manifesté leur souhait de s'engager auprès de tous les pays de la région pour faire face aux questions d'intérêt mutuel". La visite à Damas est "une illustration concrète" de cet engagement, a-t-il dit, refusant d'en dire plus sur la teneur de ses discussions, notant simplement qu'elles avaient été "constructives" et avaient traité de questions bilatérales, régionales et internationales. "Nous avons trouvé de nombreux terrains d'entente aujourd'hui", a-t-il affirmé.

Interrogé si l'administration Obama avait l'intention de relancer les négociations de paix indirectes entre la Syrie et Israël par l'intermédiaire de la Turquie, M. Feltman a appelé à la patience. "Les États-Unis veulent une paix israélo-arabe globale", a-t-il dit. "Il y aura un volet israélo-syrien (de négociations) à un moment donné".

Feltman et Shapiro sont les premiers hauts responsables américains à se rendre en Syrie depuis l'entrée en fonction du nouveau président américain Barack Obama en janvier.

Le dernier officiel américain de haut-niveau qui a mis les pieds en Syrie était le sous-secrétaire d'État, Richard Armitage, en janvier 2005.

Plusieurs membres du Congrès, dont le sénateur John Kerry, président de la Commission des Affaires étrangères du Sénat, se sont rendus à Damas en février.

La Syrie a été dans une permanente isolation sous l'administration Bush, qui a invariablement accusé Damas de soutenir le terrorisme.

Les États-Unis ont retiré leur ambassadeur de Damas peu après l'assassinat de l'ancien Premier ministre libanais Rafik Hariri en février 2005, dont la responsabilité a été attribuée à la Syrie. Mais Damas a nié toute implication dans l'incident.

XINHUA-AFP/VNA/CVN

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