Le protocole a été signé par le vice-secrétaire général de la LA, Ahmed Ben Helli, et le vice-ministre syrien des Affaires étrangères Faisal Mekdad.
La LA qui est composée de 22 membres, devait organiser une réunion le 20 décembre au niveau des représentants permanents pour discuter des derniers développements en Syrie.
Le secrétaire général de la LA, Nabil al-Arabi, a cependant déclaré à la presse que la signature du protocole ne signifiait pas une suspension immédiate des sanctions imposées à l'encontre de la Syrie pour son refus précédent d'accepter le déploiement d'observateurs.
Il a précisé que le protocole n'était pas une fin en soi mais plutôt un mécanisme mis en place pour surveiller l'application d'une initiative de paix que la Syrie avait acceptée auparavant.
La suspension des sanctions imposée contre la Syrie sera décidée lors d'une réunion ministérielle de la LA qui avait été prévue pour mercredi mais qui a été reportée, indique M. Arabi.
Le chef de la LA a ajouté qu'une première délégation d'observateurs se rendrait en Syrie dans les deux ou trois jours à venir.
La mission sera composée de représentants des organisations arabes, des ONG ainsi que de plusieurs autres institutions des pays arabes. Chaque délégation assignera dix personnes ou plus à différents endroits de Syrie. Environ 100 observateurs rempliront une mission qui durera quelques mois.
Le ministre syrien des Affaires étrangères Walid al-Moallem a déclaré le 19 décembre que le gouvernement syrien "n'était pas du tout inquiet" de la signature du protocole sur l'envoi d'observateurs arabes. Il a ajouté que les observateurs pourraient voir les crimes commis par "les groupes terroristes armés" en Syrie. "La signature du protocole est le début de la coopération entre la Syrie et la Ligue arabe", a-t-il dit, rejetant les allégations selon lesquelles la Syrie a fait perdre du temps et soulignant que la Syrie souhaite voir une solution.
XINHUA/VNA/CVN