La Cour suprême israélienne a levé le dernier obstacle en rejetant le 16 décembre des appels contre ces libérations.
Selon un accord conclu avec les palestiniens du Hamas, grâce à une médiation de l'Égypte, Israël a relâché le 18 octobre un premier contingent de 477 détenus palestiniens le même jour que la libération de Gilad Shalit, détenu pendant plus ce cinq ans par le Hamas dans la bande de Gaza.
L'accord prévoyait qu'un deuxième contingent de 550 autres détenus devaient être relâchés dans les deux mois.
Parmi les prisonniers qui vont retrouver la liberté à partir de le 18 décembre 22h00 locales (20h00 GMT) figurent 6 femmes.
Selon les services pénitentiaires israéliens, 41 détenus vont retourner dans la bande de Gaza par le point de passage de Kerem Shalom, deux à Jérusalem-Est (dont Salah Hamouri) deux en Jordanie par le pont Allenby et 505 vers la Cisjordanie par le point de passage de Beitounia au sud de Ramallah.
La radio publique a précisé que 300 de ces détenus devaient être libérés dans moins d'un an et que 400 avaient purgé les deux tiers leur peine.
"Le choix des noms a été le fait d'Israël seul, il n'y avait pas de nécessité de négocier", a affirmé un responsable gouvernemental sous couvert de l'anonymat.
Le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé a affirmé le 15 décembre que la France avait "apprécié le geste" d'Israël en faveur de Salah Hamouri.
Des responsables palestiniens ont pour leur part indiqué qu'une brève cérémonie de bienvenue en présence des familles des prisonniers libérés sera organisée à la présidence palestinienne à Ramallah, mais en l'absence du président Mahmoud Abbas qui doit se rendre dans la soirée en Turquie.
AFP/VNA/CVN