"Nous ne ferons rien qui puisse entamer la souveraineté du Liban", a dit Mme Clinton lors d'une conférence de presse qui a suivi sa rencontre avec le président libanais Michel Sleimane. "Je voulais rassurer tous les citoyens libanais, les États-Unis ne feront jamais d'arrangement avec la Syrie qui trahira le Liban ou le peuple libanais".
Mme Clinton s'est aussi félicitée de l'échange d'ambassadeurs entre Beyrouth et Damas, pour la première fois depuis leur indépendance il y a plus de 60 ans. Elle a réaffirmé le soutien de son pays au tribunal spécial (TSL) chargé de juger les auteurs présumés d'attaques au Liban, dont l'assassinat de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri.
La nouvelle administration américaine de Barack Obama a décidé de lancer un dialogue avec la Syrie.
Dans un entretien à la chaîne américaine arabophone AlHurra, Mme Clinton avait souligné samedi qu'elle avait "envoyé 2 diplomates en Syrie il y a 6 semaines" et que "des membres du Congrès sont allés en Syrie" après la rencontre du démocrate Stephen Lynch et du républicain Bob Inglis avec le président syrien Bachar al-Assad en avril.
La chef de la diplomatie américaine est arrivée le 26 avril à Beyrouth pour une visite surprise au Liban.
"Je suis venue pour exprimer le soutien du président (Barack) Obama au peuple du Liban, pour un Liban indépendant et souverain et pour des élections libres (...) et sans ingérence", a déclaré à la presse la secrétaire d'État à l'issue de son entretien avec M. Sleimane.
AFP/VNA/CVN