>>L’aviation russe frappe pour la première fois en Syrie
Image tirée d’une vidéo diffusée par le ministère russe de la Défense et montrant une frappe de l’aviation russe en Syrie |
"Nous sommes fermement convaincus qu’aucun pays n’est capable de faire face seul à la menace du terrorisme, quelle que soit la force des États-Unis, de la Grande-Bretagne, de l’Allemagne et de l’OTAN. C’est pourquoi nous sommes favorables à une coopération internationale plus large", a déclaré M. Antonov d’après une transcription de réunion du ministère de la Défense.
La Russie est prête à partager avec la coalition anti-EI ses informations de reconnaissance sur les positions et activités de l’État islamique (EI).
D’après M. Antonov, les ministères de la Défense de Russie et des États-Unis travaillent sur un document concernant la coopération des opérations aériennes contre le groupe terroriste de l’EI.
Les voies de communication restaurées
Dans les prochains jours, une nouvelle conférence aura lieu entre les armées russe et américaine, la première ayant eu lieu jeudi 1er octobre après le début des frappes aériennes russes contre les installations de l’EI.
Plus tôt dans la journée, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a confirmé que les voies de communication avaient été restaurées avec les États-Unis entre les ministères de la Défense et les agences de défense des deux pays.
Le ministère de la Défense est prêt à établir différents types de groupes de travail avec tout pays intéressé pour éviter des nouveaux problèmes similaires à la violation de l’espace aérien turc par des avions russes.
L’ambassadeur russe en Turquie a été convoqué deux fois car Ankara a affirmé que l’espace aérien turc avait été violé samedi et dimanche (les 3 et 4 octobre).
De son côté, M. Antonov a démenti que l’armée de l’air russe ait mené des frappes contre des objectifs civils, disant que les pilotes utilisent des renseignements obtenus par des satellites et des drones, et non seulement des informations fournies par leurs partenaires syriens.
Xinhua/VNA/CVN