"Le fait que la Chine et les États-Unis discutent de la péninsule coréenne est naturel, nous prenons très au sérieux ces consultations et nous espérons qu'il en sortira des résultats positifs", a déclaré le 23 juin à la presse le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Qin Gang.
"La République populaire démocratique de Corée sera très présente" dans les discussions, avait souligné au cours du week-end dernier un responsable américain sous couvert d'anonymat, ajoutant que le récent test nucléaire et les tirs de missiles effectués par Pyongyang avaient soulevé "de graves inquiétudes" en Chine.
"Je m'attends donc à ce que nous ayons de longues discussions sur les sujets sur lesquels nous pouvons trouver un intérêt commun et coopérer", avait-il ajouté, jugeant encourageant le soutien de la Chine à la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU renforçant les sanctions contre Pyongyang.
La délégation américaine, dirigée par le sous-secrétaire à la Défense, Michel Flournoy, devrait également proposer une collaboration renforcée après des incidents entre les 2 parties.
Une source militaire chinoise, citée le 23 juin par le China Daily, a estimé que les 2 puissances avaient "le même besoin de coopération", ajoutant que les discussions aborderaient également l'Afghanistan et la question de Taïwan.
La Chine avait suspendu les échanges militaires avec les États-Unis en octobre 2008 pour protester contre la vente prévue d'armes américaines à Taïwan.
Pékin et Washington avaient repris leurs discussions militaires en février.
La délégation américaine doit ensuite se rendre à Tokyo le 25 juin, pour des discussions avec des responsables japonais de la défense portant également sur la question nord-coréenne.
AFP/VNA/CVN