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"Aucun accord n'est en vue sur la question de la dette grecque", a déclaré le ministre des Finances néerlandais et président de l'Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem à la presse au terme de la réunion des ministres des Finances de la zone euro qui s'est tenue le 18 juin à Luxembourg.
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| Le ministre des Finances néerlandais et président de l'Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem. Photo : AFP/VNA/CVN |
Il a affirmé que toutes les parties devaient être prêtes à toutes les éventualités. "Le temps presse pour un accord dans la mesure où il faut prendre en compte les procédures parlementaires", a-t-il déclaré.
Le président de l'Eurogroupe a appelé le gouvernement grec à saisir la "dernière opportunité", ajoutant qu'il était encore possible de trouver un accord avant la fin du mois. Mais il a rappelé la position des créanciers internationaux au sujet des conditions du programme d'aide qui sont que les propositions "doivent être crédibles, durables et possibles". Quelques minutes après la réunion de l'Eurogroupe, M. Tusk a exhorté les dirigeants des pays de la zone euro à discuter d'urgence des problèmes de la Grèce, lors d'un sommet qui se tiendra le 22 juin.
"J'ai décidé d'organiser un sommet des pays de la zone euro lundi. L'heure est venue de discuter de la situation de la Grèce au plus haut niveau", a écrit M. Tusk sur son compte twitter officiel. De nouvelles propositions ont été présentées aux créanciers, a déclaré le ministre des Finances grec Yanis Varoufakis lors d'une conférence de presse, affirmant que la Grèce et ses créanciers internationaux "sont proches d'un accord".
Xinhua/VNA/CVN