>>Congo: 14 morts dans un nouveau massacre près de Beni, dans l'Est du pays
Le retour au calme risque d'être de courte durée en République démocratique du Congo (RDC), avertissent des diplomates et des analystes. Une nouvelle manifestation est annoncée à Kinshasa pour lundi 26 janvier.
Le retrait de la disposition litigieuse, qui ouvrait la voie à un report de la présidentielle prévue pour 2016, avait été annoncé samedi soir 24 janvier par le président de l'Assemblée nationale, Aubin Minaku. Cette décision spectaculaire tombait après une semaine marquée par la mort de 13 à 42 personnes, selon les sources, lors de troubles dans la capitale et plusieurs villes de province.
Ce retrait a été salué comme une "victoire" par certains opposants au projet de loi, qui voyaient dans le texte une manœuvre pour permettre au président Kabila, au pouvoir depuis 2001, de se maintenir à son poste au-delà de la fin de son mandat.
Samy Badibanga, l'un des membres du collectif d'opposants à la loi, a cependant dénoncé dimanche soir 25 janvier les "sous-entendus" et les "ambiguïtés" du texte voté par les parlementaires.
Le collectif a pour sa part levé son mot d'ordre de manifestation pour lundi 26 janvier mais "nous allons reprendre la bataille", affirme celui qui est aussi chef du groupe parlementaire UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social).
La loi adoptée dimanche soulève de fait une série de questions sur le calendrier électoral.
Elle n'a pas retenu la clause voulue par les sénateurs, qui entendaient coucher noir sur blanc l'obligation d'organiser la prochaine présidentielle dans les délais prévus par la Constitution.
En outre, le nouveau texte supprime la référence à 2015 pour la tenue des élections locales, provinciales et sénatoriales. Selon le schéma retenu par la Commission électorale nationale indépendante (Céni), ces scrutins doivent précéder la présidentielle.
Le retour au calme risque d'être de courte durée en République démocratique du Congo (RDC), avertissent des diplomates et des analystes. Une nouvelle manifestation est annoncée à Kinshasa pour lundi 26 janvier.
Le président Joseph Kabila. Photo : AFP/VNA/CVN |
Le retrait de la disposition litigieuse, qui ouvrait la voie à un report de la présidentielle prévue pour 2016, avait été annoncé samedi soir 24 janvier par le président de l'Assemblée nationale, Aubin Minaku. Cette décision spectaculaire tombait après une semaine marquée par la mort de 13 à 42 personnes, selon les sources, lors de troubles dans la capitale et plusieurs villes de province.
Ce retrait a été salué comme une "victoire" par certains opposants au projet de loi, qui voyaient dans le texte une manœuvre pour permettre au président Kabila, au pouvoir depuis 2001, de se maintenir à son poste au-delà de la fin de son mandat.
Samy Badibanga, l'un des membres du collectif d'opposants à la loi, a cependant dénoncé dimanche soir 25 janvier les "sous-entendus" et les "ambiguïtés" du texte voté par les parlementaires.
Le collectif a pour sa part levé son mot d'ordre de manifestation pour lundi 26 janvier mais "nous allons reprendre la bataille", affirme celui qui est aussi chef du groupe parlementaire UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social).
La loi adoptée dimanche soulève de fait une série de questions sur le calendrier électoral.
Elle n'a pas retenu la clause voulue par les sénateurs, qui entendaient coucher noir sur blanc l'obligation d'organiser la prochaine présidentielle dans les délais prévus par la Constitution.
En outre, le nouveau texte supprime la référence à 2015 pour la tenue des élections locales, provinciales et sénatoriales. Selon le schéma retenu par la Commission électorale nationale indépendante (Céni), ces scrutins doivent précéder la présidentielle.
AFP/VNA/CVN