Lors d'une réunion de haut niveau impliquant le gouvernement et le parti au pouvoir, tenue plus tôt ce jour, un responsable du ministère a fait savoir que la RPDC avait imposé une nouvelle interdiction de navigation sur 2 zones dans les eaux près de la Ligne de limite du Nord (NLL), en mer Jaune, du 5 au 8 février, a rapporté l'agence de presse sud-coréenne Yonhap.
Ce nouveau geste de la RPDC a suscité des craintes sur la possibilité d'un nouveau tir d'artillerie en mer Jaune, selon Yonhap. "Il est possible que la RPDC puisse effectuer de nouvelles provocations étant donné la réorganisation de la zone de tir maritime", a déclaré ce responsable.
La RPDC a déclaré le 25 janvier 2 zones non navigables jusqu'au 29 mars au large de la NLL, et a tiré environ 350 obus d'artillerie dans les régions et dans les jours à venir. Elle a déclaré lundi 5 nouvelles zones le long de la côte Ouest et du 31 janvier au 2 février.
Lors de la réunion inter-coréenne tenue lundi dernier dans le parc industriel de Kaesong, la Corée du Sud a protesté contre les tirs d'artillerie de la RPDC, indiquant que ce dossier, ayant causé une tension militaire entre les 2 pays, ne contribuera pas à améliorer les relations inter-coréennes. Pourtant, la RPDC a qualifié cela d'"exercice militaire légitime".
La NLL a été fixée unilatéralement par le Commandement des Nations unies conduit par les États-Unis après la guerre de Corée (1950 - 1953). Séoul considère la NLL comme une frontière maritime intercoréenne de fait, mais Pyongyang ne l'a pas accepté, et a déclaré la côte Ouest de la péninsule coré-enne comme sa zone maritime de contrôle militaire en septembre 1999.
XINHUA/VNA/CVN