"Je croise les doigts pour de bonnes nouvelles aujourd'hui. J'espère qu'ils pourront soutenir la proposition et que nous puissions aller de l'avant", a-t-elle dit à son arrivée à une réunion avec les ministres européens à Luxembourg. "Plus tôt nous avancerons, plus tôt nous le mettrons en place", a-t-elle ajouté.
Destiné à mieux porter la voix de l'Europe, ce corps de milliers de fonctionnaires et diplomates européens à Bruxelles et dans quelque 136 délégations européennes de par le monde fait l'objet de tractations en coulisses depuis plusieurs mois sur sa structure, son mode de fonctionnement et ses principaux postes.
Mais plusieurs points sont encore en discussion, en particulier sur la direction du service, certains États souhaitant un secrétaire général fort, Mme Ashton penchant plutôt pour "une direction collégiale" de 3 personnes, quitte à ce que l'une d'entre elles soit un "primus inter pares". Le Français Pierre Vimont semble bien placé pour ce poste. Mais si les 27 donnent leur accord, le Parlement européen pourrait bien traîner des pieds. La semaine dernière, les chefs de 3 grands groupes politiques du Parlement européen ont prévenu qu'ils n'acceptaient pas le projet actuel de service diplomatique de l'UE.
AFP/VNA/CVN