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Le train de nuit entre Berlin et Paris à la Gare de l'Est, à Paris. |
Photo d’archives : AFP/VNA/CVN |
"Afin d'éviter des annulations de trains conséquentes, des retards importants et d'autres désagréments pour nos clients, les partenaires de l'offre Nightjet ont décidé de mettre en place une interruption temporaire" de plusieurs lignes de train de nuits, indique l'entreprise.
Les lignes de train de nuit Paris - Vienne et Bruxelles - Berlin sont également interrompues. Seule la ligne Vienne - Bruxelles fonctionnera "trois fois par semaine, comme prévu", précise la compagnie autrichienne ÖBB.
Côté français, ce sont "d'importants travaux" sur le tronçon Epernay - Château-Thierry (Nord-Est) qui empêchent la bonne exploitation de la ligne, tandis qu'en Allemagne la tenue de divers travaux entre Halle et Eisenach (Sud-Ouest) "pourrait entraîner des déviations et des temps de trajet plus longs", explique la SNCF.
"Les transporteurs ont cherché des solutions alternatives en lien avec les gestionnaires d'infrastructures, mais toutes créent des risques d'irrégularité voire de suppression inopinée", ajoute la compagnie ferroviaire française, pour justifier la décision d'interrompre la ligne.
Les trains de nuit reprendront du service sur les lignes concernées le 28 octobre 2024, selon la SNCF, qui précise qu'aucun billet "n'a été vendu sur cette période, donc il n'y a aucun client concerné par une annulation d'offre".
Cette suspension survient quelques mois seulement après l'inauguration de la ligne de train de nuit entre Paris et Berlin, censée être un symbole de la relance du train de nuit à travers l'Europe.
"Les partenaires de l'offre Nightjet (ÖBB, l'allemand DB, SNCF Voyageurs et le belge SNCB), croient en l'avenir des trains de nuit", réaffirme la SNCF jeudi 27 juin, insistant sur "une forte demande de voyages" sur ce créneau en Europe.
Si le train de nuit bénéficie d'un certain engouement, il reste un produit peu rentable pour les compagnies ferroviaires. L'État français subventionne largement les lignes relancées : environ 10 millions d'euros par an pour la liaison vers Berlin.
AFP/VNA/CVN