Des mois de négociations entre BA et Unite sur la modification des conditions de travail du personnel de cabine ont échoué, et vendredi, le plus gros syndicat du pays a annoncé 7 jours de grève répartis entre le 20 et le 30 mars.
Dès le 12 mars, le Premier ministre Gordon Brown a jugé "totalement inacceptable" la perturbation du service, en "rappelant aux 2 parties les dangers et les risques pour l'économie britannique du maintien de ces grèves perturbatrices".
La tension s'est accrue lorsque, dimanche, le ministre des Transports, Lord Adonis, a paru donner tort à Unite, en appelant le syndicat "à engager des discussions constructives avec la direction". Il a jugé que ce mouvement était "disproportionné par rapport aux problèmes en cause".
Le 15 mars, M. Brown a indiqué qu'il "était d'accord" avec son ministre des Transports. Unite a estimé que Lord Adonis était "mal informé", et qu'il "risquait d'être perçu comme étant du côté d'une direction intransigeante et persécutrice". En privé, certains de ses membres se seraient même dits "furieux", selon la presse, de "la boulette" de Lord Adonis.
À quelques semaines des élections législatives dans le pays, attendues le 6 mai, cette affaire souligne les rapports ambigus entre les syndicats britanniques et un gouvernement à la fois de gauche et soucieux de voir les entreprises britanniques fonctionner sans entrave.
AFP/VNA/CVN