La France ne défend aucun intérêt au Mali, à part combattre les fanatiques, le terrorisme et la barbarie (Hollande)

Le président français François Hollande, en visite au Mali, a indiqué le 2 févier à Bamako lors d'une conférence de presse que son pays ne défend aucun intérêt aux côtés des Maliens à part, lutter contre les fanatiques, le terrorisme et la barbarie.

Depuis le 11 janvier dernier, le Mali, appuyé des troupes françaises et africaines, est en guerre contre les groupes islamistes et terroristes, qui occupaient les régions nord de son territoire.
Évoquant les raisons de sa visite au Mali, le président français, François Hollande, a expliqué qu'il est venu pour saluer les 3.500 éléments des troupes françaises qui combattent aux côtés de leurs camarades maliens et africains, dans le cadre de la lutte contre les terroristes.

Le président français François Hollande (gauche) et son homologue malien, Dioncounda Traoré


Expliquant les raisons de l'intervention française au Mali, François Hollande a laissé entendre qu'à un ''moment très éprouvant pour l'histoire de son pays, des soldats maliens sous le drapeau français ont permis que l'honneur de la patrie française soit sauvée''. Pour rappel, des soldats maliens ont participé aux deux guerres mondiales aux côtés de la France.
M. Hollande a ajouté qu'il n'oublie les efforts des soldats maliens et c'est pour cela que ''nous décider de venir combattre auprès des Maliens'', en répondant à l'appel du président Dioncounda Traoré.
Pour M. Hollande, l'intervention militaire en cours engagée par son pays n'est pas simplement pour le Mali, mais aussi pour l' Afrique de l'ouest qui était menacée par l'opération des terroristes. Par ailleurs, le président français a souligné qu'il reparte du Mali avec grande confiance dans la capacité des soldats français ; dans la capacité de l'armée malienne qui a reconstitué ses forces ; dans la capacité de la Misma (Mission internationale de soutien au Mali).
M. Hollande, qui a rencontré les forces vives du Mali, a également fait état de sa confiance en ce qui concerne la capacité des autorités politiques du Mali à engager le processus politique et à organiser des élections avant le 31 juillet prochain, à travers la feuille de route du gouvernement malien.
À son avis, les Maliens ont une responsabilité qui est d'engager le processus politique qui doit aboutir aux élections et à une réconciliation générale. S'agissant du retrait des troupes françaises du Mali, le président Hollande a indiqué que tout n'est pas terminé du moment où l'ensemble du territoire malien n'est pas complètement libérés et qu'il y a lieu donc chasser les groupes terroristes. Le retrait se fera à mesure que la Misma se substitue aux troupes françaises. Le retrait est inscrit et qu'il n'y a aucun risque d'enlisement parce que son pays, doté de légalité internationale, a le soutien des Africains, de l'Union européenne, a déclaré le chef de l'État français.
La France va évoluer sur le terrain en fonction de l'opération militaire et la mission de maintien de la paix va se substituer à l'opération elle-même, a expliqué le président français.

Xinhua/VNA/CVN

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