Cette "déclaration de principes" prévoit un échange d'informations visant notamment à éviter des collisions orbitales, selon une source diplomatique française pour qui l'accord s'inscrit dans le cadre des contacts réguliers que les deux pays entretiennent sur les questions spatiales.
Cet accord signé à l'occasion de la première rencontre entre Alain Juppé depuis sa prise de fonction en novembre et son homologue Robert Gates, a été confirmé par un responsable américain.
C'est l'un des premiers du genre conclu par les États-Unis, qui disposent d'une coopération similaire avec l'Australie.
Cet accord fait suite à la nouvelle stratégie de sécurité spatiale dévoilée par le Pentagone la semaine passée, qui prévoit le développement de coopérations internationales notamment pour dissuader d'éventuelles menaces contre les satellites américains et alliés.
Les armées des pays les plus avancés sur le plan technologique dépendent fortement des satellites pour leurs communications, l'imagerie spatiale et la localisation de leurs troupes ou des cibles à détruire.
Toutes s'inquiètent de la prolifération des débris spatiaux en orbite, provenant de satellites ou de lanceurs spatiaux, et dont les fragments même les plus petits (de l'ordre d'un centimètre) peuvent rester en orbite des centaines d'années et gravement endommager voire détruire un satellite en cas de collision.
Les entretiens entre MM. Juppé et Gates devraient également porter sur les dossiers concernant l'OTAN, notamment la mission de la coalition internationale en Afghanistan, à laquelle participent les deux pays.
AFP/VNA/CVN